Intervention de Élie Aboud

Réunion du 15 juin 2016 à 9h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlie Aboud :

Sur ce sujet, la vérité d'hier n'est pas celle d'aujourd'hui, et la vérité d'aujourd'hui n'est certainement pas celle de demain.

On connaît l'apport de l'oncogénétique, de l'immunothérapie, de la protonthérapie ; effectivement, les médicaments issus de ces avancées scientifiques coûtent très cher. En revanche, on ne dit pas que beaucoup de chimiothérapies conventionnelles, codifiées depuis des années, ne servent plus à rien ; pis, certaines molécules sont susceptibles d'être extrêmement dangereuses. Quelle est la responsabilité du législateur en la matière ? L'Assurance maladie n'a-t-elle pas la responsabilité de dire la vérité sur le millefeuille thérapeutique ?

Dans la mesure où l'on n'a pas le courage de dire qu'une thérapie, même si elle a été vérifiée antérieurement, ne sert plus à rien, des pays en viennent à ne plus rembourser certains médicaments, comme les États-Unis, où les gens ne bénéficient pas d'une couverture maladie comme la nôtre ; la France l'a fait aussi, mais seulement pour les veinotoniques, comme le Daflon, et autres choses de ce genre…

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