Nous terminons cette matinée d'auditions sur le prix des médicaments en accueillant Mme Agnès Buzyn, présidente du Collège de la Haute Autorité de santé (HAS) – dont la candidature à la tête de cette instance a fait l'unanimité ici même en janvier dernier – et M. Dominique Maigne, directeur.
Je rappelle que ces auditions ont été programmées à la suite de l'appel lancé, en mars, par 110 cancérologues et hématologues pour dénoncer « l'inflation des prix pratiqués par l'industrie pharmaceutique ». Avant-hier, Médecins du Monde a lancé une campagne contre les prix « exorbitants des nouveaux traitements anti-cancéreux ou ceux pour soigner l'hépatite C ». Ainsi, le hasard fait parfois bien les choses.
La Haute Autorité de santé mène des évaluations médico-économiques pour les médicaments et dispositifs médicaux particulièrement coûteux et innovants lorsqu'il y a une demande de remboursement. Ces évaluations médico-économiques sont des outils d'aide à la décision pour la fixation des prix qui font l'objet d'une négociation entre le Comité économique des produits de santé (CEPS) et l'industriel.