– Ce surcoût est essentiellement dû aux énergies renouvelables. La CSPE 2015 doit s'établir à 4,8 milliards d'euros, dont 3,8 milliards d'euros sont dus au surcoût des énergies renouvelables. En effet, elle ne comprend pas seulement le surcoût des énergies renouvelables mais également d'autres éléments, comme la péréquation spatiale. Pour la CSPE, si nous passons à 10 ou 11 milliards d'euros par an, nous atteindrons un cumul sur dix ans de 100 milliards d'euros, dont les trois quarts seront dus au surcoût des énergies renouvelables.
Dans le rapport n° 9, nous avions expliqué qu'il n'était possible d'avoir une idée que du coût de la première tranche. Il est bien évident que ce chiffre de 25 milliards d'euros ne vaudra pas pour un siècle. Il devra être réestimé. Nous recommandons de le revoir périodiquement en procédant à une évaluation glissante du coût de Cigéo, en fonction du retour d'expérience, afin d'éviter un effet « falaise » entre deux estimations.