et l’amorce du déclin de cette énergie. Cependant, des inquiétudes demeurent.
En effet, la réduction de la production nucléaire pour 2023 – dont nous regrettons par ailleurs qu’elle ne figure pas dans la partie « décret » de cette PPE – se situe entre 10 et 65 terawattheures. Concrètement, cela représente l’arrêt de deux à dix réacteurs seulement quand la Cour des comptes elle-même estime qu’il conviendrait d’en fermer dix-sept à vingt pour atteindre les objectifs de la loi de transition énergétique.
Madame la ministre, comment cette programmation pluriannuelle de l’énergie peut-elle satisfaire l’objectif d’une baisse de la part du nucléaire à 50 % en 2025 inscrite dans la loi de transition énergétique ? Concrètement, pouvez-vous nous dire quand pourrons-nous enfin observer une diminution du nombre de réacteurs en activité sur le sol français ?