Mon intervention porte à la fois sur la forme et sur le fond et concerne l'intelligibilité de notre débat.
Je ne sais pas ce qu'il en est pour d'autres collègues, mais, pour ma part, je n'ai rien compris à la première partie du propos de Michel Vergnier. (Rires sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Pour que l'Assemblée soit éclairée, il est important que les choses soient dites sans trop de non-dits, sans trop de sous-entendus, et de manière intelligible pour tous. Il faudrait veiller à ce qu'il y ait de vrais échanges et à ce que nous puissions comprendre ce que disent réellement nos collègues. Je pensais être réveillé, pourtant, je n'ai rien compris ! (Rires et exclamations sur les mêmes bancs.)
Par ailleurs, si notre assemblée doit avoir un sens, il serait bon que nos collègues assument le fait que deux visions peuvent être en débat et qu'il n'y a pas, d'un côté, ceux qui, nécessairement, inéluctablement, aujourd'hui et pour l'éternité, auraient raison, voteraient la loi et écriraient l'histoire, et de l'autre, les députés de l'opposition qui, dans l'obscurité, chercheraient simplement à faire obstacle. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Nous avons deux visions qui sont toutes deux recevables, audibles et légitimes. Nous avons l'ouverture et l'intelligence d'entendre que la vôtre peut s'exprimer. Acceptez que la nôtre ait aussi du sens ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)