Nos échanges ont, certes, montré la difficulté de bâtir une politique nationale du logement équitable envers tous les citoyens mais le titre II a eu le mérite de mettre la mixité sociale au coeur des discussions en rééquilibrant les exigences, tant à l’égard des plus modestes que des plus aisés, en remettant en question les ghettos – et non « le » ghetto –, selon les villes et les quartiers.
Nous saluons également la volonté de rendre l’attribution des logements sociaux plus claire et plus transparente par la révision de ses règles et l’élargissement de sa gouvernance. Le processus, parfois opaque, méritait d’être réformé.
Nous regrettons toutefois que, sur la quarantaine d’amendements que nous avions déposés, le Gouvernement et la majorité en aient retenu si peu.