Intervention de Julien Aubert

Réunion du 11 mai 2016 à 16h00
Mission d'information commune sur l'application de la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, rapporteur :

Comme rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, je crains que quelqu'un ne paie et que cela ne finisse par des impôts.

Ce qui m'interpelle, c'est votre raisonnement quelque peu téléologique. Vous avez en effet expliqué l'intérêt de Linky par rapport au contexte actuel ; mais celui-ci n'était pas encore connu lorsque l'on a fait ce choix, en 2004. Ainsi, vous vous réjouissez que ce compteur permette de moduler le réseau et d'utiliser de petits systèmes de production d'électricité de type panneau solaire ; mais en 2004, même si l'on pouvait s'attendre à un développement des énergies renouvelables, il n'avait pas encore été décidé de passer à la vitesse supérieure. Quelle était donc la véritable raison initiale de la mise en place du compteur Linky ? Vous avez dit qu'il s'agissait d'un amendement parlementaire, ce qui m'a quelque peu surpris, même si je m'en félicite. Y a-t-il eu une pression, une volonté européenne ?

Mais depuis 2004 est apparue une autre évolution technologique : le smartphone, dont certaines applications permettent de contrôler à distance sa consommation et de bénéficier d'informations intelligentes. Certes, certains éléments sont nés entre-temps qui justifient le déploiement du compteur Linky, mais en sens inverse, n'existe-t-il pas d'ores et déjà des applications technologiques qui permettent de penser que ce compteur sera déjà dépassé en 2024 ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion