Le médicament représente un secteur d'activité majeur de notre économie. Certes, il est rentable, monsieur Bapt, mais il n'est pas encore interdit de gagner de l'argent dans notre pays ! Le Gouvernement en a d'ailleurs fait sa vache à lait, au travers du PLFSS, alors même que, compte tenu des enjeux en matière de sécurité sanitaire et d'accès aux soins, l'industrie pharmaceutique ne peut être traitée comme n'importe quel autre secteur industriel ; si nous ne changeons pas de politique, il est plus que probable que les fabricants de médicaments iront voir ailleurs, et nous nous en mordrons les doigts. Devons-nous donc nous satisfaire de la manière dont est élaboré le PLFSS et dont nous en débattons, sachant qu'il représente un montant supérieur à celui du budget de l'État ?
Je rejoins néanmoins Gérard Bapt sur un point, celui de l'opacité des procédures servant à fixer le prix et le remboursement des médicaments. Quel rôle pourrait donc jouer le Parlement dans cet exercice complexe ?