Intervention de Cyril Schiever

Réunion du 22 juin 2016 à 9h00
Commission des affaires sociales

Cyril Schiever, vice-président de l'Association des laboratoires internationaux de recherche, LIR :

Notre pays bénéficie d'un excellent tissu de recherche en oncologie, et nombreux sont les groupes pharmaceutiques qui ont privilégié la France pour leurs développements cliniques.

Le développement des médicaments anticancéreux s'accompagne de nombreuses questions qui concernent l'immunothérapie, la manière dont les patients répondent ou ne répondent pas aux traitements, la durée de ces derniers, l'emploi combiné de différentes molécules. Sur les milliers d'essais cliniques ont lieu partout dans le monde, nous avons envie que ce soient les mille qui ont lieu en France qui permettent d'apporter les réponses à ces questions. Cela implique d'évaluer ces médicaments dans la vraie vie, sachant que de cette évaluation au fil de leur prescription vont découler des évolutions dans leur prise en charge.

Il y a une vingtaine d'années, lorsqu'un nouveau médicament arrivait dans une classe thérapeutique, il fallait attendre près de dix ans pour voir apparaître une nouvelle innovation dans cette classe thérapeutique. Depuis cinq ans et pour cinq ans encore, chaque année apporte son innovation. Si la France veut prendre part à cette marche du progrès et améliorer son positionnement mondial, nous devons faire en sorte que le coût des médicaments et la réglementation permettent à la recherche de se développer et offrent aux patients un accès rapide aux traitements innovants, de manière soutenable pour notre système de santé, sachant qu'avec la diffusion de l'innovation, les coûts baissent.

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