On constate l'existence, dans certaines revues, de publicités médicales et d'informations relatives à des formations organisées par les laboratoires. Ces derniers effectuent aussi des visites directes auprès des médecins même si elles sont aujourd'hui mieux encadrées. Dans quelle mesure ces différentes actions ont-elles un impact sur les prescriptions des médecins ?
La revue Prescrire a constaté depuis plusieurs années que de nombreux médicaments étaient autorisés dans l'Union européenne alors qu'il ressort de leur évaluation clinique que leur effet est minime ou inadapté. Comment renforcer ces évaluations et éviter d'accorder des autorisations de mise sur le marché trop hâtives ?
Enfin, vous semble-t-il nécessaire d'homogénéiser l'évaluation du bénéfice clinique des médicaments au sein de l'Union européenne ? Si oui, de quelle manière ?