Il faut que la vidéosurveillance soit contrôlée. Nous ne voulons pas que ce soit un moyen de pression sur les salariés, et il faut donc que cela se passe dans un régime d'autorisation de la CNIL, avec la participation de tous les opérateurs. Ce serait plutôt une forme d'autosurveillance, sur les outils, la contention des animaux, etc. Il n'est pas acceptable qu'un opérateur soit obligé, à cause d'une mauvaise contention, de faire des choses un peu limites pour assommer l'animal. Il faut travailler autrement, immobiliser l'animal correctement, avec une mentonnière. Dans le pôle viande que nous créons, nous allons dépenser un peu plus d'argent pour les box, de façon à mieux travailler sur l'assommage des animaux car, si l'animal n'est pas bien contenu, le travail devient en effet une vraie boucherie. Pourquoi pas une vidéosurveillance à cet endroit ? Nous y sommes favorables, non pour « fliquer » les opérateurs, mais pour faire avancer les choses, dans le cadre d'une autosurveillance.