Je ne connais pas l'exemple spécifique de Sarcelles, le Bureau des cultes n'intervenant pas en tant qu'acteur de terrain ; ce rôle revient aux préfectures. Toutefois, je peux vous faire part d'une expérience passée lorsque j'étais directeur de cabinet en Bourgogne. À l'occasion de la fête de l'Aïd, nous avions tenté de compenser une carence des capacités d'abattage en mettant en place une structure d'abattoir mobile. D'abord, il a fallu identifier un porteur de projet. En l'occurrence, il s'agissait du CRCM qui devait faire, éventuellement avec des partenaires, l'acquisition d'une structure mécanique démontable, comportant essentiellement la chaîne d'abattage, l'appareil de contention et le rail. Ensuite, il a fallu trouver le terrain susceptible d'accueillir cette structure et les opérations de récupération, drainage et évacuation des fluides dans le respect des prescriptions sanitaires. Malheureusement, l'opération n'a pas pu se faire car nous n'avons pas trouvé de terrain répondant aux attentes de la DDPP.