Certainement pas. La maltraitance n'est pas consubstantielle. On peut parfaitement, grâce à des efforts sur tous les plans, espérer que la maltraitance n'advienne plus. Le même problème s'est posé en matière d'expérimentation animale, où l'expérimentateur était associé à un horrible individu qui torture l'animal. Or ce n'est pas du tout la réalité ; cela l'a été par ignorance de la sensibilité animale à la douleur et à la souffrance – comme d'ailleurs pour les enfants jusque dans les années soixante. Dès lors que des règles sont établies, il n'y a aucune raison que des actes de malveillance soient commis à condition que celles-ci soient suivies dans tous les domaines.