Vous m'avez demandé qui étaient les salariés ne parlant pas français. Ce n'est pas moi qui lance les appels d'offre. Si l'information sur laquelle nous nous sommes fondés est exacte, ce sont des gens qui cherchent un travail sans en connaître du tout les conditions et les difficultés. Et il se trouve que parmi ceux qui cherchent un travail en France, certains ne parlent pas français. Je ne sais pas quelle langue ils parlent ni de quel pays, de l'Est ou du Sud, ils viennent. Mais cela pose un gros problème, car si on ne parle pas français, à quoi sert la formation ? On reste assis autour de la table et c'est tout. Il y a un très gros effort à faire quant aux modalités, à la durée et au contenu de ces formations ainsi que sur la valeur qu'il faut leur accorder et sur le contrôle de l'acquisition des notions qui y sont dispensées. D'ailleurs, on se moque un peu du résultat : quand on se contente de dire qu'il y a 99 % de résultats, c'est qu'on ne connaît pas la question.
Monsieur le président, je reviens sur votre question de tout à l'heure : les actes de malveillance à l'égard des animaux ne sont pas consubstantiels à l'abattoir, ils sont consubstantiels à la nature humaine. Quoi qu'on fasse, il y aura toujours des assassins et des voleurs. C'est inéluctable. Quand ils se trouvent dans un abattoir, c'est dramatique.