Nombre de nos donateurs veulent savoir comment l'animal qui a donné la viande qu'ils achètent a été tué et s'il a souffert ou pas. Nous avons donc déjà observé à notre échelle une forte demande. Ce constat a également été établi dans le rapport de 2011 sur la protection animale en abattoir, qui relève que « la protection des animaux au moment de leur abattage est une question d'intérêt public qui influe sur l'attitude des consommateurs » et aussi qu'« on ne peut pas nier que la souffrance animale cohabite mal avec le consommateur ». La place de l'animal grandit dans notre société de même que l'intérêt du citoyen à l'égard de celui-ci. Le consommateur n'a pas envie de se nourrir d'animaux qui ont souffert. Nous en avons l'exemple avec l'étiquetage des oeufs, de zéro à trois. Une fois que cet étiquetage a été mis en place, on a observé une nette augmentation de la consommation d'oeufs qui n'avaient pas été pondus par des poules élevées en batterie. La demande sociétale étant forte, il importe d'y répondre.