Les associations sont toujours aussi à l'écoute des abattoirs. On peut dire que l'OABA fait un audit des abattoirs. Ses enquêteurs et inspecteurs sont des anciens des services vétérinaires, ils connaissent très bien le problème. Ils vont dans les établissements dire aux personnels ce qui va et ce qui ne va pas. Il y a donc vraiment une relation de confiance entre les associations et les abattoirs, même s'il est vrai que quelques-uns ont fermé leurs portes. Compte tenu de sa connaissance du problème, l'OABA pourrait être reconnue comme pouvant contrôler ce type d'établissement en toute symbiose avec l'État. Quant à l'association de M. Nouët, elle fait partie du Comité d'éthique. Il y a donc des associations qui, étant dans le milieu, peuvent parler des problèmes sans être extrémistes, pour faire avancer les choses. Enfin, peut-être qu'à notre époque, l'abattage sans étourdissement ne devrait plus avoir lieu. Beaucoup de pays d'Europe l'ont interdit, peut-être devrions-nous prendre exemple sur eux.