Le décret instituant la DGRIS prévoit explicitement l'influence parmi ses missions, ce qui n'était pas officiellement le cas pour la délégation aux affaires stratégiques qui la précédait. Sur ce point, nous Français avons toujours eu une forme de pudeur que nos amis Britanniques n'ont pas, cet exercice d'influence étant l'une de leurs forces. Mais les choses évoluent désormais, notamment au sein de l'OTAN où nous mettons en place une véritable politique en la matière. Celle-ci passe par l'identification des postes-clés, ce qui ne veut pas dire forcément les plus prestigieux, et la sélection des profils de candidats adaptés. Cette démarche a aussi naturellement pour objectif de mieux défendre les intérêts de nos entreprises dans le cadre des agences de l'Alliance.