Ce qui revient à savoir comment sécuriser un système dont on n'est pas sûr. On ne va bien sûr pas remplacer Cisco ou Microsoft ; en revanche, on installera des points de mesure pourvus de sondes.
Nous devons, dans un premier temps, absolument conserver la cryptographie qui est la clef de la souveraineté, de la protection des données. La cryptographie n'a pas besoin d'être souveraine partout mais de confiance « nationale ». Reste que c'est elle qui sécurisera les transactions et protégera les données de nos entreprises, et de nos citoyens. Idem en matière d'objets connectés, c'est un élément fondamental.
Ensuite, je l'ai dit, il s'agit pour les défenseurs d'installer des points de mesure qui nous appartiennent et qui soient validés par l'ANSSI.
Ces enjeux sont en effet particulièrement importants : ils impliquent la création de sociétés de service nationales ou alors en coopération avec des partenaires européens de confiance, ce qui reste toujours un peu délicat dans le monde des affaires mais ces sujets sont du ressort de l'ANSSI.