Je constate que mon département, l'Ariège, est plutôt en avance en matière de regroupement des syndicats. Il n'y a aucun hasard à cela : quand on est pauvre, on est obligé de faire attention, et donc de rationaliser. Les territoires les plus aisés, quant à eux, mettront plus longtemps à rationaliser – ce qui nous ramène à la remarque quelque peu provocatrice de notre président selon laquelle les indemnités pourraient constituer un frein. Quoi qu'il en soit, les communes et les intercommunalités doivent rationaliser.
Vous nous indiquez, monsieur Vachia, que le coût de fonctionnement des syndicats s'élève à 13,4 milliards d'euros ; je ne peux m'empêcher de rapprocher de montant de celui, presque identique, des économies que l'État demande aux collectivités de réaliser sur trois ans.