À propos de cet article 1er et, plus généralement, de l’ensemble de ce texte, il importe de saluer ce qui a été construit depuis bien longtemps dans notre pays autour de la filière nucléaire. Le travail effectué par le Sénat et celui réalisé dans le cadre de la mission de notre rapporteur, avec notre excellent collègue Aubert, convergent vers une solution dont nous débattons aujourd’hui. Il faut saluer cette convergence. Je puis donc saluer aussi ce moment, toujours exaltant dans le travail d’un parlementaire, où il n’y a plus de barrières politiques et où nous nous retrouvons autour de sujets qui devraient nous rassembler.
L’histoire nucléaire de la France est l’une de nos fiertés et plusieurs de nos collègues, dont certains sont ici présents, l’ont accompagnée d’un travail assidu. L’OPECST a lui aussi, comme vient de le rappeler M. Le Déaut, apporté à cette filière, ainsi qu’à tout ce qui en découle et à ce qui l’entoure, en amont comme en aval, un travail d’une qualité exceptionnelle.
Dans la continuité du travail de M. Christian Bataille et de bien d’autres que je ne puis tous citer ici, il n’y a donc pas lieu de modifier en quoi que ce soit le texte adopté à l’unanimité par le Sénat. Réussissant à gérer la question difficile du calendrier et de la réversibilité, il mérite, en l’état, et en particulier pour son article 1er, d’être adopté conforme.