Pourtant, cet ordo-libéralisme, que l’Allemagne sera parvenue à imposer à tous ses prétendus partenaires, conduit à des politiques profondément injustes, inefficaces et dramatiques. Il conduit à la paupérisation du plus grand nombre et à la généralisation de politiques déflationnistes qui s’avèrent économiquement et budgétairement ineptes. Loin de réduire l’endettement des États, ces politiques l’aggravent. C’est aujourd’hui une réalité incontestable.
En définitive, mes chers collègues, l’Europe est aujourd’hui dos au mur et appelle à une reprise en main politique très ferme. Mais avec l’ancien Premier ministre luxembourgeois à la tête de l’exécutif européen, nous pouvons dire – poliment – que les choses sont mal engagées. Et quand on apprend que son prédécesseur, M. José Manuel Barroso, vient d’être nommé à la direction du siège de la banque américaine Goldman Sachs, banque qui a contribué à mettre les États à genoux durant la crise de 2008, on se dit aussi que le chemin à faire est long.