Je me contenterai de répondre sur quelques points.
Madame Louwagie, votre dernière remarque doit être contredite : si nous étions passés du cinquième au sixième rang, c’était par un effet de change, lorsque l’euro avait baissé par rapport à la livre sterling. Or les derniers événements l’ont fait plonger. Si vous considériez que c’était une mauvaise nouvelle, je vous en donne donc une bonne : compte tenu des effets de change, la France est repassée en cinquième position, puisque, je le répète, la livre a plongé.
Cette correction étant faite, j’interviendrai sur quatre points soulevés par les orateurs.
S’agissant des recettes, je vous remercie, madame Louwagie, d’avoir souligné avec d’autres qu’elles avaient été à la hauteur en 2015. Pour nous inviter à une plus grande réserve, je tiens à rappeler les discours que j’ai entendus dans cet hémicycle ou ailleurs en juin 2015. Le président Carrez, qui m’a présenté ses excuses de ne pouvoir rester, déclarait à cette époque qu’il manquerait 10 milliards d’euros de recettes.