Votre réponse et votre argumentation sont compréhensibles, mais aussi perturbantes. Vous dites qu'il faut faire progresser la prise en compte des dommages de tous ordres causés par ce trouble, mais que cela ne peut pas être mis à la charge de votre département car l'état de la science est insuffisamment avancé.
Nous avons du mal à trouver comment faire avancer ce sujet. Selon vous, par où faudrait-il commencer ? Vous dites qu'il faut approfondir la recherche, mais lorsque nous recevons les chercheurs, ils nous disent qu'ils ont besoin d'éléments statistiques et objectifs pour cela. C'est un cercle vicieux, et si personne ne décide de commencer, nous n'allons jamais pouvoir avancer.
Pour que des députés se saisissent d'un tel sujet et décident de la création d'une commission d'enquête, procédure éminemment rare, c'est qu'il suscite un émoi et une large préoccupation. Est-ce que cela alerte vos structures sur la nécessité de repenser votre posture à l'égard de ces troubles ? Que diriez-vous si, parmi ses conclusions, la commission d'enquête demandait formellement à votre département d'inscrire ce trouble parmi vos sujets d'étude ?