Les amendements de Jacques Myard pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président Brottes, lorsque j’ai lu le titre de votre proposition de loi, je me suis dit : « Ah ! Il parle d’emplois industriels. Très bien ! Bravo ! »

Malheureusement, la suite m’a profondément déçu. La réindustrialisation de la France est sans aucun doute devenue une ardente obligation : nous avons perdu ces vingt dernières années beaucoup d’emplois industriels, à tel point que l’industrie française ne représente plus aujourd’hui que 12,5 % de notre PIB. J’ai rédigé avec mon ami de la majori...

Ces causes sont d’abord d’ordre macroéconomique. De grâce, ce n’est pas à nous de nous occuper de la gestion des entreprises au quotidien. En revanche, l’État, l’Union européenne, doivent poser des règles macroéconomiques qui permettent aux entreprises d’être à égalité avec d’autres. Sur le plan interne, nous avons d’une manière drastique rédui...

M. Rocard lui-même, à l’époque, disait que ce n’était possible, et il est clair que, sur ce point précis, il avait raison. Nous avons ensuite évité les réformes de structure en interne, qu’il s’agisse des départements ou des régions, nous avons mené une politique généreuse d’avantages sociaux ; enfin, nous avons chassé le capital des Français à...

Enfin, nous avons accordé beaucoup d’avantages sociaux, parfois sous la pression européenne. Ce qui m’amène à parler de la deuxième série de fautes macroéconomiques, qui se retrouvent au niveau de l’Europe. On nous a tout d’abord imposé, par les traités, le « tout concurrence », qui devient le deus ex machina de toute solution économique. Et j...

Je vais le faire dans quelques instants, mais le vrai problème en jeu, c’est celui-ci et non ce texte qui n’est qu’un cautère sur une jambe de bois. Il est clair que la BCE ne joue pas son rôle, ni la banque d’Angleterre, qu’elle n’a pas accompagné les États avec une politique de quantitative easing et qu’il y a un problème d’inadaptation de la...