Les amendements de Jean-Charles Taugourdeau pour ce dossier
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Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, il existe un principe de base selon lequel il est nécessaire de protéger l’environnement. Cela doit néanmoins se faire par l’homme, pour l’homme, et l’homme a besoin de travailler pour vivre. La France ne refera pas, seule, notre planète à neuf. Un trè...
En partie, ai-je dit, parce que le coût du travail est très élevé et y contribue aussi. Et si d’autres pays s’en sortent avec un coût du travail presque équivalent au nôtre, c’est parce qu’ils n’ont pas le même code du travail que nous.
Tout le monde sait et reconnaît, y compris à gauche, que ce code est un peu lourd, mais personne n’ose y toucher.
Du reste, il n’y aura bientôt plus grand-chose à craindre du code du travail, car, avec le code de l’environnement et nos normes environnementales franco-françaises excessives, des permis de construire d’usines en zone industrielle sont annulés, parce qu’on est obligé d’aller négocier des hectares de biodiversité dans des zones pourtant classée...
Aujourd’hui, avec nos règles environnementales, les quais de la Seine n’existeraient pas, la levée de la Loire non plus, ni les châteaux au bord de ce fleuve…
…et l’on ne pourrait construire le château de Versailles, parce qu’il est en pleine forêt. Et ne parlons pas de la Tour Eiffel !
Je vois que ce que je vous dis vous dérange ! Avec nos règles environnementales, qui peut me dire où l’on pourrait aujourd’hui reconstruire l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois ?
Pourrait-on construire les barrages hydroélectriques ? Les centrales nucléaires ? Et avant cela, aurait-on eu le droit d’inventer la radiothérapie, la chimiothérapie ?
Aurait-on osé la greffe du coeur ? Aurait-on osé la chimie pharmaceutique ? Aurait-on inventé la téléphonie mobile, par crainte des ondes, internet, la radio le chemin de fer – que n’a-t-on dit du chemin de fer ! – les tunnels, le métro ? Et rappelez-vous ce que l’on disait de l’automobile, à ses débuts !
Je me souviens, monsieur le secrétaire d’État, d’un dîner à l’Hôtel de Lassay, auquel un certain nombre de députés avaient été invités par le président Accoyer pour rencontrer des scientifiques, parmi lesquels le prix Nobel de médecine. Je me trouvais à côté de Mme Fioraso, alors députée de l’opposition. Elle prit la parole pour s’opposer au pr...
C’est dommage, en effet, qu’elle ne soit pas là ! Mais c’est bien grâce à Nicolas Sarkozy et au Grenelle de l’environnement que la nécessité de protéger l’environnement est dans toutes les têtes, et c’est bien ainsi. Cela aurait dû apaiser tout le monde et faire que chacun se rapproche des conditions optimales de protection de l’environnement –...
Certains sont même démasqués, puisqu’ils sont clairement pour la décroissance, sous couvert de démocratie horizontale, où la recherche de consensus est la règle. Mais pour eux, le consensus consiste à être d’accord avec la minorité, qui n’est d’accord avec personne ! Personne ne se rend compte, en France, qu’il sera toujours lourd, trop lourd,...
En fait, le principe de précaution vous permet d’avancer masqués : vous n’aimez pas l’entreprise, les entrepreneurs, et le travail…
…qui créent pourtant la richesse nécessaire à nos solidarités sociales nationales. Si toutefois vous votez contre cette proposition de loi constitutionnelle et si vous maintenez le principe de précaution, alors, mes chers collègues socialistes, appliquez le principe de précaution jusqu’au bout. Et empressez-vous de voter une proposition de rés...