Les amendements de Jean-Louis Borloo pour ce dossier
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Ce qui est formidable avec vous, monsieur le Premier ministre, c'est que vous êtes transparent ! (Applaudissements et rires sur les bancs des groupes UDI et UMP.) Lorsque vous ne croyez pas un mot de ce qu'on vous a écrit et que vous devez lire à la tribune, cela se voit, cela s'entend, cela se sent, cela se respire Au moins est-on soulagé : o...
Le 3 juillet dernier, lors de l'ouverture de cette XIVe législature, nous constations la quasi-hégémonie politique dont bénéficiait votre gouvernement au Parlement comme sur l'ensemble de nos territoires. Je vous souhaitais alors, monsieur le Premier ministre, d'en profiter pour agir sans tarder, sans tergiverser, et surtout d'éviter les confl...
Avec la ratification du traité, nous y voilà ! Vous allez pouvoir éprouver la capacité ou l'incapacité de votre majorité à agir avec cohérence. Mais vous pourrez, en tous les cas, comme nous vous l'avions dit après votre discours de politique générale, compter sur tous ceux qui ont lutté pour surmonter cette crise depuis quatre ans, ceux qui l'...
me force à vous rappeler quelques éléments, dont je croyais qu'ils avaient été reconnus, récemment, par le président Hollande. Une invraisemblable crise des subprimes, en provenance des États-Unis, a failli tout emporter sur son passage, et seule une coordination efficace, une volonté politique et des moyens considérables ont pu l'enrayer. (Ap...
À peine surmontée cette crise, qui avait durablement ébranlé l'équilibre européen et la zone euro, la crise des dettes souveraines survient. Les premières mesures de sauvetage de la Grèce sont engagées dès 2010 (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe UDI), le mécanisme européen de stabilité financière est adopté, un second plan d'aide intervient ...
C'est ce traité qui va être soumis à la ratification de l'Assemblée nationale. (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe UDI.) Monsieur le Premier ministre, je suis encore stupéfait que le candidat Hollande, candidat à la magistrature suprême qui n'est donc pas un homme politique parmi d'autres ait laissé penser une seconde, le temps d'une cam...
Vous êtes à présent au rendez-vous de la confrontation entre l'arrogance d'alors, ou votre méconnaissance qui sait ? de la construction européenne, et la réalité d'aujourd'hui. (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI et sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Vous allez avec ardeur, je n'en doute pas, défendre ce traité paraphé par le pré...
martelant tout au long de sa campagne présidentielle sa volonté de renégocier ce traité, volonté inscrite dans son onzième engagement, que je cite : « Je transmettrai au lendemain du scrutin un mémorandum à tous les chefs d'État et de gouvernement sur la renégociation du traité. » (Rires et applaudissements sur les bancs des groupes UDI et UMP...
Ils expliquent au Président : « Très bien, mais ce n'est pas vraiment possible. » « Il faut renégocier : une virgule, un point-virgule, quelque chose ! J'ai promis que je renégocierais ! » « Monsieur le président, ce n'est pas possible. » (Rires et applaudissements sur les bancs des groupes UDI et UMP.)
Alors il a fallu trouver quelque chose. « Ne pourrait-on imaginer que j'apporte la taxe sur les transactions financières ? », demande-t-il à ses collaborateurs. « Chef, chef, cela a déjà été dit par Sarkozy et Merkel, et puis le Parlement l'a déjà voté en France ! » « Ah bon ? Alors l'union bancaire ? » « Ben non, Michel Barnier travaille dessu...
« Oui, chef, mais il n'y a pas un euro pour ça ! » (Applaudissements sur les bancs des groupes UDI et UMP.) « C'est embêtant. On n'a qu'à dire qu'il y a une augmentation de capital de 10 milliards, et avec ça on fera 50 milliards de prêts. » « Mais, chef, il n'y a pas d'argent ! » « Ce n'est pas grave : les budgets des États prêteront ! » C'est...
Les Européens se sont dit : « Sacrés Français : décidément, ils ne changent pas ! » Monsieur le Premier ministre, que vous proposiez la ratification aujourd'hui, je ne vous en fais pas grief, ni à vous ni au Gouvernement, pas plus qu'au Président de la République. Mais vous n'êtes pas un homme politique comme les autres, vous êtes le chef du G...
de rigueur et de vérité. (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI.) Vous aviez l'occasion, tout à l'heure, de quitter l'univers de la ruse pour celui de la vérité. Vous ne l'avez, hélas, pas saisie. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Soyez tolérant, monsieur le président, et comprenez-les : c'est une épreuve ! (Rires et applaudissements sur les bancs des groupes UDI et UMP.) Plus grave, monsieur le Premier ministre, vous abandonnez aussi le pacte de croissance français. Vous avez décidé de geler tous les grands projets d'infrastructures de notre pays : le canal Seine-Nord,...
à défaut de votre projet. Quelle Europe voulez-vous, monsieur le Premier ministre ? Il y a un mois à peine, la chancelière allemande faisait des propositions à la France et à l'ensemble des autres partenaires européens, en suggérant de réfléchir à la construction d'un gouvernement économique européen, autour d'un ministre des finances européen...
À l'UDI, nous savons que l'Europe est la bonne échelle pour apporter des réponses efficaces au dérèglement climatique, à la dégradation de la biodiversité, à la lutte contre la spéculation financière. Oui, nous attendions de votre part, sur l'Europe, une vision claire : une Europe de la compétitivité et plus seulement du marché intérieur, une ...