Les amendements de Jean-Marie Le Guen pour ce dossier
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Je vais présenter un amendement que vous connaissez bien, madame la présidente, puisque vous en êtes cosignataire. C'est un sujet sensible et important, une question de santé publique, de finances publiques et, d'une certaine façon, de morale publique. Je propose tout simplement de taxer les superbénéfices de l'industrie du tabac. (« Très bien ...
Ce débat illustre bien les positions qui peuvent être défendues dans cet hémicycle. Chacun a remarqué que ceux qui se sont exprimés l'ont fait pour défendre, au détriment des finances publiques, les superprofits d'une industrie qui ne rapporte rien à notre pays. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) On peut être techniquement en désaccord...
Je crois que ce serait, tant du point de vue de la santé publique que des finances publiques, une erreur. Je demande au ministre délégué de réfléchir à ces questions. La situation des buralistes est souvent mise en avant par les industriels du tabac pour légitimer leur opposition à l'augmentation des prix, à toute possibilité d'agir sur leurs ...
Soyez tolérants, chers collègues, on a l'impression qu'on vous frappe au portefeuille ! (Rires sur les bancs du groupe SRC.) Je ne savais pas que je susciterais tant d'émoi !
C'est un député de Paris qui pose la question : pourquoi les buralistes des zones frontalières ou rurales ont-ils le même taux de rémunération que les buralistes parisiens ? Il n'y a aucune raison à cela, et je serais tout à fait favorable à ce que les buralistes des zones fragilisées reçoivent une rémunération fixe qui leur soit avantageuse.
Le Gouvernement prendrait cet argent sur les industriels du tabac, bien sûr, et non sur le budget de l'État. Monsieur le ministre délégué, je veux bien retirer mon amendement (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et UDI),
mais je vous demande des engagements précis. Quelle sera la politique du Gouvernement en matière de santé publique et de lutte contre le tabagisme ?
Avec 70 000 morts, si vous appelez cela une question orale, cher collègue, c'est que nous n'avons pas la même vision de l'intérêt général ! Ce gouvernement a-t-il l'intention de tourner la page des cinq dernières années et de renouer avec une véritable politique de santé publique ?
Je fais confiance aux services techniques du ministère, mais je ne ferai pas comme notre collègue le remarquable Yves Bur, rapporteur du budget de la Sécurité sociale sous la précédente législature, qui, pendant cinq ans, a défendu des positions érodées par sa majorité. Je ne souhaite pas devoir, comme lui, rappeler chaque année des impératifs ...