Les amendements de Jean-Yves Caullet pour ce dossier
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Monsieur le président, monsieur le ministre délégué, chers collègues, la construction européenne, pensée à l'issue du dernier conflit mondial pour assurer la paix et le progrès, a toujours avancé par compromis successifs. L'oublier, ou feindre de croire qu'il pourrait en être autrement, relève d'une forme d'irrespect pour nos partenaires et con...
Refuser tout mouvement au motif qu'il n'aboutirait pas à une solution définitive de tous les problèmes conduit à l'immobilisme et à l'échec. Profondément attaché à l'objectif historique de la construction européenne, j'ai voté le traité de Maastricht (Exclamations sur les bancs du groupe UMP), malgré ses inconvénients, parce que l'institution ...
vers une politique économique et sociale européenne ambitieuse qu'interdisait la juxtaposition de politiques monétaires nationales exposées aux aléas du court terme. L'affaire n'était certes pas sans inconvénients, les critères de convergence pouvaient paraître rudes et contraires à une certaine idée de la souveraineté nationale, mais l'enjeu ...
Lors de la décision de l'élargissement de l'Europe à 27, les inconvénients étaient, là aussi, faciles à distinguer : les difficultés d'une gouvernance à 27, l'hétérogénéité des nouveaux entrants, la rapidité de l'élargissement comparée aux précautions jugées indispensables avant l'accueil d'autres États. Mais la perspective historique de recomp...
N'oublions pas que la France respectait les critères de Maastricht après une législature de gauche et que ce sont les choix politiques des dix dernières années qui ont mis ce résultat bien à mal. Le redressement est donc nécessaire pour retrouver des marges de manoeuvre pour une action publique résolue en faveur du progrès et de la solidarité,...
Pour des raisons identiques, ce même redressement est indispensable en Europe. Il ne s'agit pas de s'interdire toute politique contracyclique, il s'agit de s'assurer d'en avoir collectivement les moyens sans se précipiter dans une soumission mortifère aux marchés financiers. Il ne s'agit pas de se jeter dans l'austérité,
mais de retrouver la voie de la solidarité pour sortir de cette spirale les pays qui y sont déjà. Il ne s'agit pas d'abandon de souveraineté, mais d'échapper aux replis égoïstes qui conduiraient à l'abandon des peuples qui souffrent et à la destruction de l'idée européenne. Ce que François Hollande a obtenu pour l'Europe en adjonction au trai...
ce n'est pas un aboutissement, c'est la condition de la réorientation de l'Europe vers cette intégration solidaire que nous appelons de nos voeux. Si nous rejetions ce compromis, cela signifierait pour nos partenaires que nous ne voulons pas offrir en garantie de la réorientation obtenue les choix faits sur le plan national en matière de séri...