Les amendements de Julien Aubert pour ce dossier

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…que votre absence fantomatique conforte les illusions dogmatiques du Gouvernement qui s’apprête à lancer le plus grand plan social de la décennie ? 100 000 emplois vont partir en fumée ! Je vous le dis comme je le pense : n’y a-t-il plus que l’UMP pour défendre la classe ouvrière dans ce pays ?

J’en profite pour saluer le député de Fessenheim, Michel Sordi, qui lutte avec courage pour faire entendre la voix du bon sens. Et je dis à ses collègues socialistes qui ont des centrales dans leurs territoires et qui ne se croient pas concernés : nous sommes tous des Michel Sordi !

Demain, dans vos collectivités, vos départements, vos régions, quand l’effet mécanique de la loi se fera sentir, il détruira, tel un rouleau compresseur, l’emploi et le tissu économique. Et vous expliquerez à vos ouvriers du nucléaire, devenus chômeurs, que Mme le ministre leur promet 100 000 emplois dans les énergies vertes ! Ils pourront se d...

Nous ne laisserons pas passer un texte qui se fixe des objectifs de gosplan soviétique sans réfléchir aux modalités financières. Rien que pour la fermeture des centrales nucléaires, l’addition est très simple : un rapport parlementaire bipartisan a récemment chiffré le coût de l’indemnisation en cas de fermeture de la centrale de Fessenheim à 5...

Voilà le prix de l’alliance entre les écologistes et les socialistes, pour que 60 circonscriptions soient livrées aux écologistes : 290 milliards d’euros, soit quasiment le budget de l’État, alors qu’un carénage sur les 20 centrales menacées coûterait 35 milliards d’euros.

Rappelons que le plan nucléaire français a coûté 90 milliards d’euros et que le projet ITER représente un investissement de 15 milliards. Mais 290 milliards pour soixante circonscriptions, cela fait 4,8 milliards d’euros par circonscription, une unité Fessenheim par député écologiste !

Je suggère au parti socialiste, la prochaine fois qu’il souhaite conclure un accord politique avec les Verts, de leur suggérer de se présenter dans les circonscriptions où se trouve une centrale dont on envisage la fermeture. Ils expliqueront directement leurs arguments aux intéressés pour se faire élire.

Et qui va payer ces 290 milliards d’euros ? Le contribuable ! Lorsque la facture d’électricité va exploser, les Français, engloutis par la fracture énergétique, réaliseront que la fameuse transition énergétique était surtout le nouveau nom d’un méga impôt, équivalant à un septuplement de l’impôt sur le revenu. En Allemagne, les subventions aux ...

Alors je vous le répète, madame le ministre : la transition énergétique, oui ! La trahison énergétique…

Et si encore tous ces milliards étaient dépensés dans un but écologique… mais même pas ! Faut-il vous rappeler que la France est l’une des économies les moins émettrices de CO2, avec 227 tonnes par million d’euros de PIB, d’après la Cour des Comptes, soit moins des deux tiers de la moyenne européenne ? Grâce à quelle énergie, je vous le demande...

Je leur demande, les yeux dans les yeux : y a-t-il encore quelqu’un dans votre groupe qui se soucie vraiment de l’environnement ?

Votre stratégie de sortie du nucléaire, l’Allemagne l’a tentée. Moralité : le ministre allemand de l’énergie en a évalué le coût à 1 000 milliards d’euros à horizon 2030 et les émissions de CO2 ont augmenté de 2 %, alors qu’en Europe elles baissaient de 2 %. En effet, les énergies vertes doivent être compensées par des centrales thermiques qui ...

Parce qu’à force de multiplier les objectifs, on n’en suit aucun ! La Cour des comptes, dans un rapport de décembre 2013 sur la mise en oeuvre du paquet énergie-climat, déplorait que ce dernier soit constitué d’un nombre restreint d’objectifs globaux aboutissant à un ensemble hétérogène. La Cour concluait ainsi : « Cette multiplicité des horiz...

Le grand manquement de ce texte est qu’il refuse de regarder la réalité en face : on ne peut pas cumuler une énergie jacobine, nucléaire, centralisée, portée par de grandes entreprises et à la gestion plutôt parisienne, avec un modèle décentralisé et girondin d’énergies vertes décidées par les collectivités locales sans concertation ni mécanism...

Elle entend proposer une véritable transition énergétique pragmatique, souple, faisable, flexible. Nous pensons qu’il faut mettre l’accent sur les énergies vertes thermiques, comme la biomasse, pour éviter de nous enfermer dans une transition électrique qui n’amènera que du carbone et de l’instabilité. Nous sommes convaincus que voter des obj...

Nous pensons qu’au lieu de proclamer que la France va basculer demain dans le « tout électrique », il faut aider le secteur des transports à muter vers plusieurs technologies concurrentes qui vont de l’électrique au biogaz en passant par l’hybride. Nous réfutons le grand soir énergétique, qui devrait se faire en dix ans en basculant subitement...

Dans ce cas, nous l’abolirons sitôt revenus au pouvoir et l’on se souviendra de votre loi comme de celle qui a mis fin à 50 ans de consensus énergétique français. Si vous voulez une loi de compromis, de consensus, de co-construction, il est temps de débattre et d’écouter l’opposition…

…avec la même ouverture d’esprit que celle dont vous avez fait preuve à l’égard des partis qui représentent 2 % du corps électoral français. Et surtout, madame le ministre, retenez ce message : la transition énergétique, oui, la trahison énergétique, non !