Les amendements de Nathalie Kosciusko-Morizet pour ce dossier
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Oui, on dirait que le maintien à Matignon a un prix : votre liberté d’agir et de réformer. L’allégeance à François Hollande lie votre main droite.
Puisque M. le ministre de l’éducation ne répond pas aux questions qui lui sont posées au sujet de la réforme des rythmes scolaires, j’adresserai la mienne à M. le Premier ministre. Depuis plusieurs semaines, nous constatons la mise en oeuvre d’une réforme imposée à marche forcée. Sur ce point, je voudrais vous livrer l’écho de quelques témoign...
dont certains sont réveillés alors qu’ils sont en train de faire la sieste, au motif qu’il est l’heure d’aller pratiquer telle ou telle activité. Nous avons des parents inquiets, qui ne savent pas ce que font leurs enfants, ni avec qui
Nous avons des enseignants qui se sentent méprisés et essaient, tant bien que mal, de pallier les difficultés et les ratés de la réforme. Tous se posent les mêmes questions, monsieur le Premier ministre : pourquoi ? À quoi tout cela sert-il ?
Devant ces difficultés, votre ministre dit que ce n’est pas sa faute, mais celle des milliers d’enseignants, de parents, de responsables associatifs, qui n’ont pas compris sa réforme. À Paris, la majorité sortante, qui s’applique à être, là comme ailleurs, la meilleure élève de la pire des politiques, en anticipant cette réforme,
Monsieur le Premier ministre, vous rendez-vous compte de l’absurdité de cette réponse ? Vous rendez-vous compte que les familles n’ont pas le choix ? C’est comme si on disait « Notre politique de matraquage fiscal est un succès, puisque les Français sont bien obligés de payer leurs impôts » ou « le RER B fonctionne bien, puisqu’il est bondé » !...
de reprendre la concertation, de revoir votre copie et de méditer cette phrase : « Mieux vaut la fin d’une catastrophe qu’une catastrophe sans fin ».
Pourquoi vous attaquer à ce qui marche bien ? Rien que cette semaine, vous voulez dénaturer le statut de l'auto-entrepreneur, qui a déjà permis de créer plus d'un million d'entreprises, et, surtout, vous vous attaquez à la politique familiale. C'est sur celle-ci que je souhaite vous interroger, monsieur le Premier ministre. Nous sommes très no...
Bref, vous demandez aux Français de payer et vous surchargez les collectivités territoriales : c'est perdant-perdant. Aussi ma question est-elle simple : pourquoi attaquer ainsi la politique familiale qui a toujours fait consensus dans notre pays ?
Monsieur le ministre de l'intérieur, vous étiez hier à Lyon, où vous avez tenu une conférence de presse pour vanter les mérites de votre politique. Il y aurait beaucoup à redire à propos des lauriers que vous vous tressez. Sans doute pensez-vous que l'on n'est jamais si bien servi que par soi-même ! Le même jour avaient lieu dans la capitale ...
Je rends hommage aux joueurs, aux dirigeants du club, à la ferveur des supporters. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Je rends aussi hommage aux forces de police qui, en dépit d'une situation impossible, ont fait ce qu'elles pouvaient.
Monsieur le ministre, hier, la fête a été gâchée. Elle a tourné à l'émeute. Un quartier de Paris a été livré à des bandes de voyous. Ils ont pu pendant plusieurs heures, quasi impunément, s'en prendre aux Parisiens, aux boutiques, aux vitrines, aux voitures. Bilan : trente-deux blessés. Tout cela du fait du manque de préparation des responsable...
Aujourd'hui, les Parisiens ne comprennent pas et sont scandalisés. Comptez-vous, comme ils le demandent, lancer sans délai une enquête pour comprendre quels manquements ont pu conduire à de tels débordements ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe UDI.)
Ma question s'adresse au ministre de l'éducation nationale. Monsieur le ministre, avec votre réforme des rythmes scolaires, vous avez réussi à faire l'unanimité contre vous. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Pourtant, c'était la réforme qu'on ne devait pas rater, puisque c'est la capacité d'apprentissage et la santé de nos enfants...
Aujourd'hui les enseignants sont dans la rue, et vous leur proposez une prime pour les amadouer. Les parents d'élèves sont désorientés ; ils ne comprennent pas pourquoi, au lieu d'alléger les journées, vous alourdissez la semaine et vous la désorganisez. Mais vous leur répondez : je continue ! Enfin, l'immense majorité des maires, de gauche com...
Monsieur le Premier ministre, vous avez annoncé hier des mesures en faveur de la compétitivité pour 20 milliards d'euros. Nous saluons cette lucidité nouvelle. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)
Oui, les entreprises ont un problème de compétitivité. Oui, des allègements de charges sont nécessaires. Mais, chez vous, c'est un virage à 180 degrés ! (Mêmes mouvements.) François Hollande, Président de la République, disait qu'il n'y avait pas de problème de coût du travail et vous-même, au mois de juillet, avez supprimé la TVA anti-délocal...
Votre politique est illisible car vous remplacez des allégements de charges simples par une usine à gaz complexe de crédits d'impôt qu'il faudra calculer tous les ans. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.) Décidément, vos reniements coûtent à votre majorité. C'est son problème. Mais ils risquent aussi de coûter à la...
et là c'est notre problème, parce que c'est le problème des Français ! Pour ne pas faire exactement comme Nicolas Sarkozy, vous allez faire plus complexe, moins rapide, donc moins efficace. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.) Monsieur le Premier ministre, aurez-vous le courage d'aller au bout du chemin, comme sur...