Les amendements de Nicolas Dhuicq pour ce dossier
17 interventions trouvées.
Nous vivons dans un pays qui devient de plus en plus absurde dans sa gestion. Les collectivités locales vivent de la fiscalité locale mais aussi des dotations que la nation, par solidarité, leur verse. Monsieur le ministre, vous proposez que l'État se taxe lui-même indirectement Quand arrêterez-vous cette dérive fiscale ? Vous avez fiscalisé l...
Certains voulaient même taxer les véhicules de la défense nationale Allez-vous taxer aussi nos gendarmes ? Jusqu'où irez-vous ? Pourquoi ne pas aussi taxer le parc automobile de l'Élysée ? Votre système est totalement absurde.
Plus de 90 % des marchandises dans le monde sont transportés grâce à des moteurs diesel. Or le Gouvernement, au lieu de laisser des entreprises comme MAN et autres s'emparer de tous les marchés, devrait avant tout se préoccuper de favoriser l'innovation, afin que nos entreprises fabriquent à nouveau des moteurs diesel de grosse puissance. Voil...
Prenons exemple sur les entreprises allemandes, qui ont compris que c'était le segment du haut de gamme qui tirait les moteurs vers le haut et permettait une consommation optimale des hydrocarbures et des ressources fossiles. Vous êtes totalement en dehors de cette réalité. Et, une fois encore, un gouvernement socialiste va écraser les PME et ...
Quittons l'Argoat et l'Armor pour revenir sur les terres de Champagne. Sucreries, transport de betteraves, recyclage : je ferai deux remarques, monsieur le ministre. Tout d'abord, la voie ferroviaire n'a pas été choisie par les entreprises de sucrerie, non pas par principe, mais parce que l'opérateur national s'est révélé incapable de proposer ...
Nous avons même des exemples de wagons qui arrivent devant des silos alors qu'ils sont percés et ne peuvent être utilisés, parce que le conducteur n'a pour mission que d'acheminer les wagons sans vérifier leur capacité à transporter la marchandise. Plus sérieusement, nos camarades du groupe écologiste devraient être sensibles à cet amendement....
Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, certes, les matières premières sur la planète ne sont ni infinies ni inépuisables. Mais la théorie du réchauffement climatique qui relève pour une grande part de cette pensée unique
qui anime malheureusement les divers bancs de cet hémicycle, à l'exception de quelques excellents collègues amène à asséner des contrevérités et révèle la forte prétention d'une humanité persuadée qu'elle peut comprendre, à elle seule, un système aussi complexe que celui du climat. (« Oh la la ! » sur les bancs du groupe SRC.) Car la notion ...
Oui, monsieur le ministre, votre texte est, un nouveau coup porté à la ruralité. Alors que les élus ruraux cherchent à développer les circuits courts et travaillent avec les exploitants agricoles pour offrir des produits frais dans les cantines de leurs écoles et de leurs maisons de retraite, vous taxez les transports de faible distance et les ...
Votre taxe ne repose sur aucun calcul fiable. D'où viennent les 4,4 % nationaux, lorsque plusieurs régions seront traversées ? D'où viennent ces chiffres et ces pourcentages que vous faites adopter dans la loi ?
Dans les zones rurales, il y a des entreprises, monsieur le ministre, et des entreprises de transport. Ces entreprises sont confrontées à la concurrence, du fait d'une Europe qui ne remplit pas son rôle, qui impose aux citoyens et aux entreprises des normes de plus en plus contraignantes. Nous qui ne sommes pas contrairement à nos concurrents...
Oui, il est évident que les transports par voie maritime coûtent, au bout du compte, moins cher. C'est l'une des raisons pour lesquels un grand pays, la fédération de Russie, a beaucoup de mal à se développer.
Dans le monde entier, l'économie se développe à 500 kilomètres de l'eau, en particulier des océans. En effet, la tonne transportée coûte infiniment moins cher lorsqu'elle est transportée par voie maritime, voire fluviale. Mais quel est le rapport de tout cela avec votre texte, monsieur le ministre ?
Le deuxième axe de votre action devrait être celui de l'État. L'État est seul capable de faire les investissements d'avenir, il devrait être le seul capable, par un plan, de donner une vision à la nation, défendre nos compatriotes, nos entreprises, qu'elles soient rurales ou urbaines, pour assurer la prospérité des Françaises et des Français.
Or, de cette vision, je n'entends rien. Votre gouvernement ne cesse de couper les crédits d'investissement, notamment ceux destinés à l'industrie de la défense. Ce sont des investissements nécessaires parce que, oui, tout ce que nos entreprises produisent et exportent doit être transporté, y compris par route.
Je comprends que votre loi créera du chômage, qu'elle touchera les zones rurales, qu'elle brisera les circuits courts auxquels nous sommes très attachés. Je comprends que votre loi ne porte aucune vision et qu'elle ne donne aucun avenir à la nation et à la France. Voilà pourquoi, avec mes camarades et mes collègues de l'opposition d'aujourd'hui...
un texte qui montre une fois de plus que la pensée unique règne dans cet hémicycle et dans le pays. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)