Les amendements de Nicolas Dhuicq pour ce dossier
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Il se trouve que nous en rencontrons beaucoup qui ont, eux, d’autres préoccupations. Récemment, ils les ont même exprimées à deux reprises dans les urnes, remettant en cause l’alliance idéologique qui vous pousse à défendre ce type de texte.
S’agit-il de répondre aux quelques cas qui ne manqueront malheureusement pas d’exister du fait de la confusion généralisée que vous tentez d’entretenir ? Les mots ont un sens. Nous sommes plusieurs à estimer nécessaire de rappeler clairement qu’il existe deux sexes dans l’espèce humaine, comme chez tous les mammifères et dans la majorité des es...
Encore une fois, madame la secrétaire d’État, il y a une différence entre répondre humainement à la question que posent les cas d’enfants qui seraient malheureusement nés non pas de leur fait mais de l’inconstance, de l’immaturité, du désir d’immortalité de quelques adultes, dans la négation des sexes, dans la négation de la généalogie puisque ...
Bonsoir, madame la présidente de la délégation aux droits des femmes, je suis heureux de vous retrouver dans cet hémicycle : bienvenue parmi nous.
Madame la secrétaire d’État, nous estimons votre réponse extrêmement laconique et remarquablement hypocrite. En réalité, vous avancez pas à pas pour faire en sorte que la gestation pour autrui, qui n’est pas autre chose que le marchandage,…
Eh bien nous, nous considérons qu’un débat doit être mené. Nous considérons que c’est notre devoir et notre honneur de vous interroger sans relâche sur cette hypocrisie alors que les Français, à plusieurs reprises, vous ont montré qu’ils avaient d’autres préoccupations.
Mme la ministre vient de dévoiler, sans doute de façon involontaire – nous sommes habitués à ce genre de déclaration venant d’un gouvernement qui éprouve quelque difficulté à être cohérent depuis plusieurs mois – les conséquences de la désastreuse loi dite « du mariage pour tous » : après ce texte, nous aurons à en examiner un deuxième, dans la...
Lors des précédents débats, nous avions appelé l’attention de l’Assemblée nationale sur la situation de nombreux pays, dont la Fédération de Russie, qui, naturellement, ne souhaitent pas que leurs enfants soient adoptés par des couples de personnes de même sexe. Or nous savons bien que l’adoption par les célibataires est pour ces personnes un m...
Nous rappelons ici, avec force et ténacité, la dualité dans l’espèce humaine, une dualité nécessaire qui permet de définir chacun, selon ses désirs, comme homosexuel ou hétérosexuel. Il ne s’agit pas de juger quiconque mais d’affirmer que, pour se construire, un enfant promis à l’adoption a besoin d’un rapport aux deux sexes, a besoin d’un père...
Nous savons bien que l’adoption est réussie lorsque l’enfant adopte à son tour ses parents. Ceux qui ont adopté savent combien le chemin est long, plus long encore une fois l’adoption effectuée, car elle ne fonctionne que lorsque l’enfant a lui-même adopté ses parents. C’est là le travail le plus difficile.
Nous avons besoin, madame la secrétaire d’État, de cette dualité. Nous avons besoin que vous nous donniez la garantie que, quel que soit leur pays d’origine, les enfants seront adoptés par un couple de personnes de sexe différent. Là est la question, et nous ne transigerons pas !
Cet amendement méritait une réponse plus détaillée. Nous abordons en effet la question du faux nez dont peuvent user des parents « célibataires ». Comme beaucoup de textes du Gouvernement qui tournent autour d’un objet sans jamais le citer, celui-ci ne définit pas le « beau-parent ». Par cet amendement de notre collègue Le Fur, nous nous interr...
Je n’ai pas la sensation que les heures que nous avons passées à discuter aient été consacrées à un non-débat, à moins, madame la secrétaire d’État, que vous n’ayez lu l’excellente traduction de Boris Vian du Monde des non-A et que vous ne fassiez un peu de logique ; cela ferait du bien au Gouvernement et au chef de l’État, qui suit la sienne s...
Vous nous proposez une révolution anthropologique. Souffrez, même si cela vous est difficile, que nous continuions à dire ici, haut et fort, que nous avons une autre vision de l’humain, que nous considérons que l’homme, dans son espèce, est double, qu’il existe une différence entre les sexes et que la fascination pour la technique, que vous épr...
Nous, nous considérons que la technique a ses limites et que nous avons le droit et le devoir de discuter de votre texte car les mots ont un sens, voire plusieurs sens. Peut-être servez-vous, à votre insu, en tant qu’idiot utile, les idéologiques dominants qui sont, quant à eux, parfaitement cohérents et dont vous avez besoin pour constituer un...
J’espère qu’à terme, la majorité changera et que nous aurons le courage de revenir sur ces dispositions pour remettre de l’ordre. Vous pouvez hocher la tête mais, soit vous êtes à l’oeuvre consciemment, soit vous oeuvrez pour d’autres forces. En tout cas, nous refusons cette révolution anthropologique parce que nous soutenons l’humain.
Ce début de soirée est assez intéressant. Nous avons appris qu’il y avait eu des non-débats, ce qui m’incite à penser qu’il y a aussi des non-parents, un non-Gouvernement et une non-Assemblée nationale, n’est-ce pas madame la secrétaire d’État ?
Eh bien, madame la secrétaire d’État, nous considérons que la technique a ses limites. Même s’il vous paraît cohérent de parler de l’épouse de la mère, ce n’est pas le cas pour beaucoup d’entre nous.
Ce texte, madame la secrétaire d’État, a sa cohérence interne, qui consiste à nier les différences. Vous avez déjà, à l’article 1er, nié les différences entre les générations, entre les enfants et les adultes censés les élever. C’est ce que j’appelle l’absence de généalogie. Nous l’avons vu avec le texte Taubira dont les effets à venir ne sont ...
Ce texte est cohérent : vous souhaitez, madame la secrétaire d’État, une révolution anthropologique, vous souhaitez nier la différence des sexes, la différence des âges, pour que les enfants puissent être faits par n’importe qui, n’importe quand.