Les amendements de Nicolas Dhuicq pour ce dossier

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Nous ne devons pas oublier, pendant que nous débattons, qu'aucune étude ne pourra jamais suffire à répondre aux questions que vous vous posez, car chaque expérience est unique ! Chaque homme a droit au respect, y compris ceux qui ne sont pas d'accord avec vous.

Je veux également rappeler que ces propos ont été prononcés dans un tout autre cadre. Jamais, au grand jamais, je ne laisserai quiconque me faire la leçon ! Pendant que je vous parle, je me souviens de mon premier patient, mon premier patient mort du sida, que j'étais le seul à toucher, le seul à respecter (Exclamations sur les bancs des grou...

Nous entrons dans une partie de la loi très complexe. Tant qu'il s'agissait de l'adoption par des couples déjà constitués, y compris homosexuels, nous ne pouvions trouver de réponse véritablement satisfaisante, ni pour ni contre. Pour ma part, j'ai des doutes ; voilà pourquoi, dans le doute, je n'étais pas favorable à une loi sur ce sujet. Mai...

Mes chers collègues, il fut un temps où l'on considérait que l'enfant était une pâte vierge, une page blanche, jusqu'à un âge fort avancé par rapport aux critères d'aujourd'hui. Dès les premières semaines de vie cependant, il se noue une relation intime entre la mère et l'enfant. Cette relation intime, nous l'appelons la dyade. La gestation pou...

La loi n'a pas, malgré vos dénégations répétées et votre aveuglement, à autoriser indirectement la gestation pour autrui dans des pays étrangers. Car vous ouvririez alors une vanne que vous ne pourriez jamais fermer. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

Le courage d'aujourd'hui consiste à envoyer des tweets depuis les tribunes ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Je l'ai dit et je le répète, nous ne disposerons jamais d'aucune étude sérieuse sur la qualité ou non d'un couple en fonction de son orientation sexuelle. Il faut souvent plusieurs générations avant que n'apparaissent le...

Merci, monsieur le président. Cet amendement est profondément républicain. Vous parlez sans cesse d'égalité ; il s'agit ici de respecter l'égalité et d'éviter toute dérive. Nous ne jugeons ni ne rejetons personne, nous prenons simplement en considération le principe de réalité. Celui-ci dit que quatre enfants adoptés sur cinq dans notre pays vi...

Monsieur le président, il y a quelques semaines, je me suis interrogé sur le rapport à l'autorité que pose le terrorisme, en ayant en mémoire le parcours de terroristes d'origine française et de nationalité française. J'avais, en particulier, constaté la distance affective et géographique majeure qui avait séparé un jeune, qui avait tué, et son...

Je terminerai en évoquant l'un de mes patients, auquel je pense beaucoup depuis qu'il est mort du sida, il y a quelques semaines. Sa famille m'a remercié sincèrement d'avoir été le seul à le saluer, à le toucher, à l'embrasser avant qu'il ne parte. Comme vous le voyez, je n'ai de leçons à recevoir de personne. (Applaudissements sur les bancs du...

Il est vrai que la fatigue rend dissocié, et parfois discordant. Cela participe surtout de la dissociation et des difficultés à interconnecter les idées, même lorsqu'on est dans la majorité., rapporteur. e m'interroge sur la portée réelle de cet article, et sur la vision du manque, de la compensation, et finalement de la plaie supposée à répare...

Pour en revenir à cet amendement, c'est à l'évidence un cavalier destiné à permettre les adoptions d'enfants qui ont déjà fait un travail d'adoption auprès d'un premier parent. Notre collègue Coronado, lui, était assez cohérent dans sa position, car il voulait faire en sorte que des enfants puissent avoir la chaîne des adoptions successives. D...

Quel honneur en effet de penser au regretté M. Cyclopède. Rassurez-vous, je ne suis pas contagieux cela étant une demi-plaisanterie par rapport à un médecin disparu qui consultait jusqu'à des heures tardives. Je n'en dirai pas plus par décence. (Murmures sur les bancs du groupe SRC.)

Cet amendement défend nos principes et nos positions sur la question de la conception, de la construction de l'être humain et sur la dissociation que vous voulez mettre en place entre la partie biologique et la partie psychique qui le constituent. Encore une fois, vous induisez un clivage irréversible entre les deux, de par votre vision prométh...

C'est pourquoi nous pensons que la loi n'a pas vocation à coller à la réalité, mais elle doit aussi la façonner et dire ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas. À l'article 2, nous aborderons d'ailleurs d'autres questions symboliques profondes au sujet du nom. Notre position est de considérer que cet article, dans cette logique délétère,

poursuit la destruction de l'entité familiale telle que nous la concevons, contrairement à la novlangue et aux néologismes que vous appréciez considérablement, mes chers collègues et camarades. (Murmures sur les bancs du groupe SRC.) Voilà pourquoi il nous semble nécessaire, chers compagnons, de poursuivre la défense acharnée que nous menon...

Nous nous penchons sur un sujet qui n'est pas sans lien avec les demandes de M. Coronado. La logique à l'oeuvre est celle d'une explosion totale des repères usuels, qui conduit à une évolution extrêmement large du concept de famille.

Autant certains sont parfaitement cohérents, autant on sent une relative incohérence chez d'autres qui s'entêtent à refuser certaines questions, certains débats, à prétendre qu'une loi ne comporte pas de conséquences sur l'évolution des familles alors que l'on voit apparaître des articles qui, précisément, ont sur elle des effets certains. Ce ...

Je suis tout à fait défavorable à la garde alternée, qui donne aux enfants un sentiment de toute-puissance. Nombreux sont les enfants qui se comparent entre eux dans la cour de récréation et considèrent qu'il existe de remarquables bénéfices secondaires à disposer de deux domiciles et de deux parents qui cèdent à leurs caprices. (Exclamations s...

Je voudrais à nouveau préciser ma pensée au sujet de la garde alternée, monsieur le président. (« Au secours ! » sur les bancs du groupe SRC.) Des parents, qui culpabilisent à la suite de leur séparation, veulent maintenir la fiction d'un couple qui vivrait encore ensemble, mais dans deux maisons. Ce fantasme est, je le répète, délétère pour l...

C'est là un problème très sérieux : les parents doivent absolument rassurer leurs enfants qui, à défaut, peuvent entretenir une culpabilité très lourde. En maintenant la fiction d'un couple qui vivrait encore ensemble grâce à la résidence alternée, on maintient l'enfant dans l'impossibilité où il se trouve de choisir entre ses deux parents, à ...