Les amendements de Nicolas Dupont-Aignan pour ce dossier

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Je crains, monsieur Cazeneuve, que vous et M. Fabius soyez vite déçus. Connaissant l'intelligence et l'expérience de ce dernier, je doute d'ailleurs qu'il ait pu croire un seul instant au récit qu'il nous a fait du sommet de Bruxelles. Il faut arrêter de se moquer des Français. Vous connaissez très bien la réalité : 120 milliards d'euros sur t...

Pourquoi continuez-vous cette politique folle qui consiste à étendre au continent européen ce qui a échoué en Grèce ? Car c'est bien la même politique que celle appliquée dans ce pays que vous voulez mener à une plus grande échelle. J'ajoute que la politique de croissance que vous revendiquez, et pour laquelle vous avez été élus, exigerait au ...

Plus grave encore, avec le sommet de Bruxelles, vous poursuivez la même politique à l'égard du système financier. Ce que vous refusez au peuple en ayant cédé à Mme Merkel, il faut bien le reconnaître, vous le donnez au système financier et aux banques en acceptant que se poursuive l'aide qui leur est accordée. Car, après les 1 000 milliards d'e...

Le MES ce ne sont pas des fonds prélevés sur la Banque centrale européenne ; ce n'est pas de la création monétaire. Le MES, c'est l'appel aux contribuables et aux garanties.

Vous avez approuvé la garantie pour un montant de 140 milliards d'euros apportée par le contribuable français et le versement de 16 milliards

C'est cette réalité que vous voulez dissimuler ! Tandis que vous continuez de mener la politique qui échoue depuis plusieurs années et se traduit par toujours plus de rigueur et de difficultés pour les peuples, vous offrez toujours plus de cadeaux aux banques. Vous ne comprenez pas que si les banques sont en danger, c'est parce que les pays du ...

Seulement, pour s'attaquer à ce phénomène, il faut baisser les charges sur les PME, ce que vous ne faites pas ; il faut revenir à la préférence communautaire et mettre en place un vrai protectionnisme celui-là même dont M. Montebourg a abondamment parlé avant d'être nommé ministre du redressement productif. Il faut, bien sûr, sortir de l'euro...

Elle est condamnée parce que les pays du Sud ne supporteront pas indéfiniment le chaos social et politique que vous leur imposez.

D'un côté, les pays du nord, qui ne peuvent pas payer ; de l'autre, les pays du sud, qui souffrent. La monnaie unique est menacée d'explosion. Au reste, la question et vous le savez très bien, puisque la plupart des ministères et des banques sont en train de réaliser des études sur cette hypothèse n'est plus celle de savoir si elle va explo...

Agira-t-on de manière coordonnée, en recréant un système monétaire européen souple, qui permette à chaque pays d'avoir sa monnaie ?

Si tel est le cas, oui, nous pourrons adapter la monnaie à la compétitivité réelle. Car vous savez parfaitement que ni la Grèce, ni l'Espagne, ni le Portugal, ni d'ailleurs la France ne peuvent avoir la même monnaie que l'Allemagne.

Je conclus, madame la présidente. La vraie question est celle de savoir combien de temps encore notre pays connaîtra ces fausses alternances. Vous avez fait croire aux Français que vous alliez apporter la croissance et M. Sarkozy avait fait la même chose en 2007 : votre défaite sera liée, comme l'a été la sienne,

à la soumission à cette autorité illégitime qu'est Bruxelles. Il faudra bien prévoir une voie alternative, car, aujourd'hui, vous faites la preuve que le vote des électeurs français n'a d'autre résultat que le maintien de la même politique d'austérité, qui aura des conséquences incalculables au plan social et politique. Une autre voie est pos...