Les amendements de Olivier Falorni pour ce dossier
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Monsieur le président, je ne veux pas seulement poser une question, mais pousser un cri, un cri de colère, un cri d’indignation, car trop, c’est trop !
Cette haine raciste, cette parole raciste totalement libérée ne sont pas supportables. Madame la garde des sceaux, je tiens à vous dire, au nom du groupe RRDP, notre indignation face aux violences –oui, aux violences ! –que vous subissez ! Je veux vous dire notre soutien, notre amitié et notre affection.
Nous en avons assez de ces groupuscules qui se croient autorisés à souiller la mémoire de nos poilus le 11 novembre sur les Champs-Élysées. Eux qui se disent patriotes insultent ceux qui sont morts pour la patrie ! Eux qui avaient mis des bonnets rouges sont en réalité vert-de-gris, car ce sont les héritiers de ces collabos qui défilaient en 19...
Et ceux qui écrivent dans Minute sont les héritiers de cette presse collabo et de Robert Brasillach, qui écrivait dans Je suis partout, avant la rafle du Vel d’Hiv, qu’il ne fallait surtout pas oublier les enfants ! Oui, les mots tuent, les mots sont des armes. Ils libèrent les réflexes criminels, comme celui qu’a subi notre collègue de Châtea...