Les amendements de Olivier Faure pour ce dossier
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« Au secours ! Au secours ! », c’est l’ultime message, le cri de ces milliers de femmes, d’enfants, de vieillards, d’hommes qui peuplent encore la ville martyre d’Alep. Monsieur le Premier ministre, les témoignages qui nous parviennent encore décrivent tous la même tragédie.
Celle de l’agonie d’une ville, d’un massacre systématisé, d’une guerre au-delà de la guerre. Alep est une ville encerclée, sciemment affamée, scientifiquement pilonnée. Les troupes de Bachar Al-Assad et ses alliés russes ont délibérément détruit tous les hôpitaux, interdisant même la prise en charge des blessés. Alep n’est plus une ville ; c’es...
Depuis des mois, certains nous disent que la diplomatie, ce n’est pas la morale, que Bachar Al-Assad est le dernier rempart contre le djihadisme, que les Russes ont la force de vaincre l’État islamique.
Mais les forces russes sont aujourd’hui concentrées à Alep, contre la rébellion syrienne. Pendant ce temps, la pression sur Daech se desserre, ce qui a permis à l’organisation terroriste de reprendre Palmyre. Ces dernières heures ont d’abord été marquées par l’espoir d’un cessez-le-feu – à peine négocié, déjà suspendu.
Et c’est sous la pluie, dans le froid, que les enfants d’Alep attendent un réveil international. C’est l’humanité qui est bafouée à Alep, et c’est un précédent tragique qui est ouvert par un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Monsieur le Premier ministre, quelle sera l’action de la France dans les prochaines heures pour répondre ...