Les amendements de Patricia Adam pour ce dossier
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Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, chers collègues, je remarque d’emblée que ces débats sur les opérations militaires extérieures sont devenus fréquents. Non qu’il faille se réjouir de la nécessité d’intervenir à l’étranger ; mais on peut être satisfait de la capacité de la France à assumer ses respons...
Au-delà de ce déplacement de notre mission permanente se déplacera, rappelons que les Nations unies se sont prononcées favorablement et nous permettront, très prochainement et durant le mois de mars, de mener une opération de maintien de la paix. De la même façon, l’Union européenne – Élisabeth Guigou en a parlé – est déjà intervenue sur le pl...
J’entends et je lis des critiques sur les erreurs de planification militaire, qui auraient été commises en raison d’une sous-estimation de la détermination des protagonistes. Pour ma part, je me borne à constater qu’il est plus facile de commenter des opérations militaires après coup que de les planifier et de les conduire.
Et quelle méconnaissance, quelle arrogance vis-à-vis de nos états-majors, alors que leur compétence est reconnue partout dans le monde ! Ils avaient anticipé et préparé cette mission, et nous le savons.
Nous savons tous ici qu’une opération militaire implique une prise de risque. Ce n’est donc pas tant la question du risque et de son évaluation qui doit nous occuper que la mesure du danger qui guette la République Centrafricaine. C’est l’ampleur de ce danger qui justifie notre action et notre vote d’aujourd’hui. Mes chers collègues, quelle se...
…en maintenant nos forces prépositionnées dans cette zone. Heureusement, car si cela n’avait pas été le cas, nous n’aurions pas pu intervenir en Centrafrique ni au Mali.
En réalité, si nous n’étions pas intervenus ou si nous nous retirions, nous serions contraints d’y retourner bientôt, dans des conditions pires que celles d’aujourd’hui. Il est d’ailleurs certain que ceux des pays amis qui, toujours, laissent entendre qu’il est urgent de ne rien faire et que la France court après son histoire en Afrique, seraie...
Nous avons pris nos responsabilités en toute connaissance de cause. La France s’est rendue en Centrafrique pour interrompre les exactions de la Séléka ; aujourd’hui, c’est fait. Elle avait pour mission de désarmer la Séléka ; c’est fait. Les mercenaires étrangers sont partis. Autant de succès notables.
Nous irons, monsieur Fromion. Et je sais que vous vous y êtes rendu dernièrement. Certes, d’autres difficultés sont apparues. Mais la guerre, c’est cela : on a beau essayer de tout planifier, rien ne se passe comme prévu. Notre devoir aujourd’hui est de continuer à faire baisser la violence sur place et à soutenir le processus de transition po...