Les amendements de Patrick Hetzel pour ce dossier

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Il faut plus que jamais dépasser la question des moyens. Que l'on discute de redéploiements : oui ! Que l'enseignement primaire soit une priorité : oui ! Mais il n'est pas très sérieux de prévoir des créations nettes, madame et messieurs les ministres, et vous le savez très bien.

Entre 1990 et 2007, le nombre d'élèves a baissé de 610 000, tandis que sur la même période, le nombre de professeurs a augmenté de 85 000. À la rentrée 2011, l'éducation nationale comptait 550 000 élèves de moins qu'en 1990 pour 35 000 professeurs en plus.

Le règne de la quantité n'est donc pas la bonne approche. Monsieur le ministre, vous nous indiquez que vous voulez affecter des enseignants expérimentés dans les zones difficiles. C'est une bonne idée. Heureusement que nous ne vous avions pas attendu pour le faire. Avec Luc Chatel, nous avions déjà commencé avec les programmes CLAIR et ÉCLAIR....

L'idée est pertinente, mais elle est avancée de façon improvisée. En effet, cela demande du temps de préparation avec tous les acteurs concernés et notamment les municipalités pour gérer la question du périscolaire ou encore les collectivités territoriales afin de planifier les transports. Tout cela entraînera des coûts nouveaux pour ces derniè...

Vous l'aurez compris : d'un côté des idées qui ne sont absolument pas nouvelles ; de l'autre, le danger immense, l'écueil de la création de postes. Tout ceci est dangereux pour le pays et pour l'école. Mais ce qui est encore plus frappant, c'est de voir que vous ne parlez jamais de diversité des parcours, de la place que l'apprentissage peut t...

Madame la présidente, messieurs les ministres, mes chers collègues, nous constatons, depuis quelques mois, un emballement des chiffres du chômage (Exclamations sur les bancs du groupe SRC), dans un contexte d'incertitude économique.

C'est, hélas, la réalité, et je pense que nous pourrons au moins nous accorder sur ce constat. Ni le report des crédits de la mission « Travail et emploi », ni la création des emplois d'avenir et, bientôt, des contrats de génération, ne pourront inverser la dynamique négative, enclenchée par les réformes catastrophiques que poursuit, hélas, vo...

Nous avons besoin de plus de compétitivité : j'entends par là qu'il faudrait prendre rapidement des mesures véritables, capables d'avoir un impact sérieux, à court terme, sur les charges patronales et salariales. Or, vous avez supprimé l'exonération des heures supplémentaires, qui constituait à la fois je crois qu'il est important de le rapp...

Que dire du raz-de-marée que constitue le projet de loi de financement de la sécurité sociale, qui, lui aussi, tourne le dos à nos travailleurs indépendants, à nos artisans et à nos professions libérales ?

Pour encourager la compétitivité, il faut pouvoir innover, dégager des marges de manoeuvre pour nos entreprises et développer la politique de l'offre, telle que l'a pensée Jean-Baptiste Say. Pour cela, il faut faire baisser directement et immédiatement le coût du travail, afin de créer un véritable choc de compétitivité, mais ce n'est pas le ch...

Monsieur le ministre, pardon de le dire ainsi, mais je crois que vous naviguez à vue. J'en veux pour preuve l'annonce, à la fin du mois d'octobre, de la création de 40 000 nouveaux contrats aidés, après les 80 000 qui ont été annoncés à la fin du mois de juin. Pour rétablir la situation, il faudrait surtout avoir le courage de faire des réforme...