Les amendements de Paul Giacobbi pour ce dossier
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Monsieur le président, il s'agit ici, si je comprends bien, de donner notre avis sur le budget européen. C'est une tâche assez difficile puisque, depuis que les parlements existent, ils n'ont pas pour mission de donner un avis sur un budget mais de consentir l'impôt, c'est-à-dire de décider souverainement.
C'est une tâche difficile en second lieu parce que ce budget n'en est pas un et parce qu'enfin, malgré son nom, il témoigne fort mal de son caractère européen et moins encore de l'esprit d'union qui aurait dû y présider. De la Grande Charte au développement du parlementarisme britannique au xviiie siècle, les parlements sont nés du consentemen...
je ne sais quel relent de Constitution Louis-Philipparde, de ces temps intermédiaires entre le pouvoir royal et la démocratie contemporaine dont on pensait à tort qu'ils appartenaient au passé.
Il faudrait justement que le Parlement européen, et plus largement l'Union européenne, modernisent leur pensée et leurs procédures, car elles remontent à Louis-Philippe dans l'esprit et dans la forme ! Alors nous verrons bien, puisqu'après tout la nature des Parlements est d'accroître leurs pouvoirs dès lors que l'on consent à leur en déléguer...
C'est une traduction libre, mais c'est à peu près cela. Contentons-nous donc d'examiner les faits à l'aune de cette comptabilité et sur la base de ce principe. On peut considérer, pour la situation française, que la bouteille est à moitié pleine ou à moitié vide. Commençons par la bouteille à moitié pleine : le gouvernement français, et je m'...
qui se décomposaient en réalité et le mot convient bien en 60 milliards de fonds non utilisés que l'on se proposait de mobiliser enfin, sans rien faire d'un point de vue pratique pour y parvenir, et 60 autres milliards qui provenaient des prêts que pouvait théoriquement consentir la Banque européenne d'investissement sur la base d'une augm...
Toujours est-il qu'à ce jour, l'addition de ces carottes hypothétiques et de ces navets putatifs n'a pas permis de mettre une salade comestible au menu d'une relance européenne qui n'est déjà plus disponible à la table de notre Union.
Reste que les images comptent, dans la vie diplomatique. Le contraste est grand entre une Grande-Bretagne implorant ses partenaires, il y a quelques semaines encore, de bien vouloir lui permettre de demeurer dans l'Union européenne alors même qu'elle ne pouvait accepter de monter dans ce fameux train de l'intégration rapide, et le retour triomp...