Les amendements de Philippe Gomes pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, monsieur le rapporteur, chers collègues, M. le ministre espère que l'école se refonde, pour que la République grandisse. Nous l'espérons aussi.

Mais ni vous, monsieur le ministre, ni nous, ne sommes les premiers à l'espérer. Il nous revient tous en mémoire les réformes qui ont marqué l'histoire de la Ve République : toutes portaient une part d'espérance. C'est la raison pour laquelle le terme de « refondation », qui renvoie aux fondateurs de l'école républicaine, nous aurions préféré q...

Je crains, hélas, qu'il n'en soit de même pour votre projet. Mais ne revenons plus sur ce mot, dont l'emphase vise à flatter et à rassurer, alors qu'on aurait dû s'imposer le mot de « réforme », plus modeste et plus empirique, certes, mais aussi plus honnête. Là encore, évitons de distribuer les bons et les mauvais points, même si le sujet s'y...

Comment refonder sur un constat aussi erroné ? Et pourtant, sur le fond, vous avez raison : ce qui manque depuis des décennies à la réussite d'une grande réforme de l'éducation nationale, c'est un grand consensus national. Mais vous ne pouviez l'appeler de vos voeux, tout en désignant vos partenaires à la vindicte. Vous ne pouviez pas non plus ...

À ce niveau-là, tout est simple, mais tout flotte, et les parlementaires n'ont pas vocation à s'adonner au plaisir narcissique des mots qu'on enfile comme sur un collier de perles, les mots pour les mots. Ce qui compte, c'est la clairvoyance dans la réalisation. Or tout est plus complexe quand on descend dans le réel, et c'est l'honneur de mes...

Je crains que mon espérance ne soit déçue, mais j'espère, monsieur le ministre, que vous aurez l'élégance de vous joindre à cette petite vérité historique, bien qu'un amendement ait été déposé par le groupe socialiste pour la reprendre à son compte. Je me permets d'ailleurs de vous suggérer, au nom du groupe UDI, d'associer le drapeau européen...

Ah oui, ça n'est pas mal ! Et l'on peut se dire que l'on réalise une grande oeuvre avec ces 60 000 postes de plus, que l'on va refonder l'école ! Ce sera extraordinaire, dans cinq ans, quel travail aura été accompli ! Malheureusement, la Cour des comptes indique dans le remarquable rapport qu'elle vient de publier que le problème n'est pas cel...

Madame la présidente, monsieur le ministre, l'école n'est ni une formule magique, ni une place forte. Elle est un projet, une construction. Elle s'élabore chaque jour, par chaque enseignant, par tous les acteurs de l'éducation, et cette grande famille déborde largement des murs de l'institution. Parce que l'école, chacun le sait, c'est l'affair...

Les journées qui viennent permettront de le faire. Je dirai simplement, en conclusion : oui à la priorité au primaire, encore faut-il définir les modalités de mise en oeuvre de cette priorité. Oui à la scolarisation dès trois ans, notamment dans les territoires en difficulté, et oui à la refondation de la formation : c'est essentiel, mais là au...

Monsieur le ministre, à moins que cette refondation ne démontre, au fil de nos débats, sa capacité à tenir la promesse qu'elle contient, il est peu probable que le groupe UDI vote ce texte.