Les amendements de Philippe Goujon pour ce dossier

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Monsieur le président, ma question s’adresse au Premier ministre. J’y associe mes collègues parisiens de l’UMP ainsi que Nathalie Kosciusko-Morizet

Voilà six mois, monsieur le Premier ministre, je vous alertais dans cette enceinte même sur l’illégalité du décret d’ouverture d’une « salle de shoot » à Paris, car il s’agissait ni plus ni moins que de dépénaliser de fait l’usage de la drogue dans notre pays.

Vous avez voulu y procéder en catimini, pour éviter un débat public gênant à quelques mois des municipales devant une opinion publique défavorable, une majorité réticente, un gouvernement divisé, et face à l’avis négatif de l’Académie de médecine, de l’Ordre des médecins, des autorités judiciaires et même des Nations unies.

Le Conseil d’État m’a donné raison, vous infligeant un désaveu cinglant. Vos plus fervents soutiens s’interrogent : « Ils s’y sont pris comme des branques », déplore carrément le président de la Fédération Addiction. La directrice de Gaïa Paris dénonce votre « manque de courage politique ». Ils se demandent même si cet avis du Conseil d’État, q...

La ministre de la santé a en effet avoué que la loi de 1970 serait révisée après cette échéance, tout comme, d’ailleurs, la candidate première adjointe au maire de Paris. Dans le cas d’espèce, vous vous êtes rendu coupables soit de duplicité, soit d’incompétence.

C’est grave, alors qu’il s’agit de combattre le fléau de la drogue, non en l’accompagnant, mais en réduisant sa consommation. Consacrez plutôt le million d’euros annuel prévu pour chaque salle de shoot à aider le toxicomane à sortir de sa dépendance plutôt qu’à l’y enfoncer un peu plus, en ouvrant notamment davantage de lits d’hospitalisation e...