Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier
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Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, l’Assemblée nationale est aujourd’hui amenée à se prononcer une deuxième fois sur le projet de loi garantissant l’avenir et la justice du système de retraites. Nous vous avions avertis en première lecture : en renonçant à apporter une réponse ambitieuse aux d...
Ce bâillon procédural dissimule mal votre fébrilité et l’incompréhension des vôtres, auxquels vous voulez à nouveau tordre le bras. Ils savent que votre intransigeance est coupable. Ils portent en eux l’intime conviction que la baisse des pensions, qui frappera de plein fouet les retraités les plus pauvres, et la hausse des cotisations jusqu’e...
Il n’aura échappé à personne que vous vous êtes opposée par deux fois à ces mesures et que vous pensez, avec ce geste de dernière minute, recoller les morceaux d’une majorité profondément divisée – l’intervention d’André Chassaigne était forte à ce propos. Pour notre groupe, votre réconciliation avec une partie de votre majorité sur le dos des...
Non, la revalorisation du minimum vieillesse ne suffira pas : ceux qui ont à peine plus que le minimum vieillesse, dont vous allez taxer les pensions, les considérez-vous comme des nantis, madame la ministre ? Est-on riche quand on touche le minimum contributif ? Le 2 septembre dernier, vous déclariez pourtant, madame la ministre : « Il n’a ja...
Le groupe UDI votera donc contre ce projet de loi, car il ne garantit ni l’avenir ni la justice du système de retraites.
Monsieur le président, madame la ministre, messieurs les ministres, mes chers collègues, c’est en raison de la décision démagogique prise par François Mitterrand de ramener l’âge légal du départ à la retraite de soixante-cinq ans à soixante ans que tant d’efforts ont été demandés aux Françaises et aux Français depuis vingt ans pour le financeme...
Jamais, au grand jamais, la gauche n’a trouvé le courage de réformer notre système de retraites, obligeant ses successeurs à assumer seuls les décisions indispensables tout en se réfugiant confortablement dans une opposition doctrinaire en 1993, en 2003, en 2008 et en 2010 !
Le groupe socialiste, privé du soutien de tout le reste de la gauche, s’apprête à adopter seul le projet de loi et il faut bien constater qu’une nouvelle fois la gauche fuit ses responsabilités.
Le projet de loi, madame la ministre, est tout sauf une réforme. Il est frappé du sceau de l’injustice. Contrairement aux promesses de campagne, vous ne remettez pas en cause l’allongement de la durée de cotisation ni le report de l’âge légal de départ en retraite décidés par la précédente majorité. Vous quittez une posture démagogique pour en ...
Vous demandez aux jeunes de travailler plus longtemps et de cotiser davantage sans pour autant avoir le courage de prendre des mesures fortes leur garantissant la viabilité de notre système de retraites. Vous poursuivez également votre croisade contre le pouvoir d’achat, madame la ministre, par une nouvelle baisse des pensions de retraite et un...
Vous êtes revenue, madame la ministre, sur un vote démocratique. La condamnation la plus sévère, c’est le candidat François Hollande qui vous l’adresse. Il déclarait le 22 janvier 2012, au meeting de campagne du Bourget : « J’ai entendu la plainte des retraités qui craignent, après avoir conquis leurs droits, de les perdre ».
Vous faites enfin le choix d’une équité et d’une justice à la carte. La création d’un compte pénibilité, non financé à ce jour, et les propositions destinées à corriger les inégalités subies par les femmes, les jeunes, les apprentis, les polypensionnés et les agriculteurs constituent des avancées indiscutables. Le groupe UDI les a d’ailleurs so...
Vous prenez ainsi le risque de provoquer une crise de la confiance placée dans notre système de retraites par répartition. Vous êtes face à une défiance généralisée. Parce que le texte est injuste et parce qu’il est antisocial, le groupe UDI votera contre !