Les amendements de Pierre Lellouche pour ce dossier
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Je commencerai, monsieur le ministre, par une citation : « Je maintiendrai une ambition nationale élevée pour notre outil de défense, et je serai très vigilant dans l’action contre le terrorisme. Je fixerai un cap à nos forces armées, en conservant les deux composantes de notre dissuasion nucléaire et en resserrant les liens entre l’armée et la...
« Je veillerai à ce que les armées disposent des moyens de leur mission et d’une organisation performante. Je relancerai une politique industrielle de défense ambitieuse. Je m’attacherai à ce que l’OTAN retrouve sa vocation initiale : la préparation de la sécurité collective. »
Cela vous rappelle sans doute quelque chose, monsieur le ministre ? Je précise, à l’attention de mes collègues qui ne l’ont pas lu, qu’il s’agit du soixantième engagement, sur soixante, de votre candidat, devenu Président de la République.
En effet, c’était le dernier. Tout est dit ! En soixantième position, telle est la mesure exacte de la priorité que le Gouvernement dont vous êtes membre, monsieur le ministre, entend accorder à la défense de la nation, en un temps d’une gravité sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale en matière de dégradation de l’environnement géopol...
L’Amérique, fatiguée par douze années de guerre, stérile pour l’essentiel, en Irak et en Afghanistan et tentée par un glissement stratégique vers l’Asie, engage un changement de cap majeur, convaincue qu’elle a désormais les moyens de se retirer du Moyen-Orient en raison de l’indépendance énergétique que lui confère le gaz de schiste que nous n...
C’est exactement l’inverse, soit dit en passant, monsieur le ministre, de ce que nous faisons au Mali. L’intervention est longue, difficile et s’inscrit dans la durée, car nous essayons d’y reconstruire un État, ce qui était la politique américaine il y a une dizaine d’années. On en connaît les résultats et je vous incite à y réfléchir. Si néce...
Le problème, c’est que le monde ne nous laisse pas tranquilles. Le contexte est extrêmement difficile et nous avons tous une responsabilité en tant qu’élus de la nation. Je ne fais pas partie de ceux qui mènent des batailles idéologiques à ce sujet et m’abstiens de toute référence historique douteuse, comme celle de M. Rousset tout à l’heure. I...
Le drame, c’est que tout cela commence à peser fortement sur les équipements. Je ne m’étendrai pas sur la question, car mes collègues l’ont dit tout à l’heure, et me contenterai d’un exemple. Vous prévoyez de commander vingt-six avions Rafale en cinq ans, monsieur le ministre. Mais pendant trois années, entre 2017 et 2019, aucun avion ne sera c...
Je conclurai par une réflexion sur les OPEX. Leur coût cette année s’élève à 1,2 milliard d’euros. Nous entamons une nouvelle intervention en Centrafrique, d’ailleurs nécessaire et dont je ne discute pas le bien-fondé, qui n’est pas budgétée ! La LFR vous a privé de 580 millions d’euros en cours d’exercice, monsieur le ministre, pour 450 budgét...