Les amendements de Pierre Lequiller pour ce dossier
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Monsieur le président, monsieur le ministre délégué chargé des affaires européennes, je voudrais d'abord me féliciter de la tenue dans l'hémicycle de ce débat sur le Conseil européen des 7 et 8 février derniers, demandé à juste titre par Jean-Louis Borloo. Disons-le clairement Mme Auroi en a d'ailleurs parlé le budget arrêté pour les sept a...
Alain Lamassoure, président de la commission des budgets du Parlement européen, que nous avons entendu lors de votre audition, monsieur le ministre, devant les commissions des affaires européennes et des affaires étrangères, a exprimé ses fortes réserves. Jusque dans les rangs de vos alliés : Daniel Cohn-Bendit, coprésident du groupe les Verts-...
Mme Guigou, présidente de la commission des affaires étrangères, a plaidé avec raison pour plus d'audace au niveau européen en demandant un budget plus offensif, notamment en matière d'investissements. Quant à Martin Schultz, président socialiste du Parlement européen, il a déclaré : « Les politiques européennes en faveur de la recherche, de l...
Comme l'a souligné Mario Monti, il est quelque peu paradoxal qu'un pays, la Grande-Bretagne, dont on ne sait même pas s'il sera encore membre de l'Union européenne dans deux ans, puisse obtenir gain de cause.
Pourtant, au moment de l'annonce du référendum britannique, le Président de la République avait déclaré : « Il n'est pas possible de négocier l'Europe et d'utiliser une telle consultation pour la rabaisser ». Quelques jours après, sur cette décision majeure du budget européen, la France a plié car elle ne s'était pas assuré le soutien de l'All...
en recherchant des alliances avec d'autres partenaires, la France a perdu le soutien d'Angela Merkel. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Énorme erreur, qui a valu au Président de la République plusieurs renoncements face à la détermination allemande. Le candidat François Hollande avait promis aux Français que jamais il ne ratifierait le traité négocié entre les vingt-cinq à l'exclusion de la Grande Bretagne et de la République tchèque. Personne n'est dupe : il s'y opposait pa...
et que soit créé le G20. Que ce soit avec de Gaulle et Adenauer, Pompidou et Brandt, Giscard et Schmidt, Mitterrand et Kohl, Chirac et Schröder, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, de part et d'autre du Rhin, au-delà des clivages politiques, l'axe Paris-Berlin a toujours été privilégié. C'est la première fois que, sur une décision aussi importa...
Cette vision politicienne des choses a toujours été transcendée par vos prédécesseurs, parce que l'intérêt de l'Europe était pour Pompidou de trouver un terrain d'entente avec Brandt, pour Giscard avec Schmidt, Mitterrand avec Kohl, Chirac avec Schröder, malgré leurs différences politiques.
Opposer les gouvernements conservateurs aux autres est une faute qui aurait dans le passé empêché la création du Parlement européen, du système monétaire européen ou de l'euro. Heureusement que l'Europe ne fonctionne pas ainsi !
Pour prendre un exemple qui devrait vous être cher, le fait que, sur les dix pays présents en Europe en 1984, sept aient été dirigés par ce que vous appelez des « conservateurs » n'a pas empêché François Mitterrand, avec la complicité d'Helmut Kohl, d'obtenir, malgré la redoutable Mme Thatcher, le traité sur l'espace unique européen et le doubl...
La vérité, c'est que la relation franco-allemande ne doit pas être une affaire de partis. La France et l'Allemagne sont deux grandes nations, liées aujourd'hui par un destin partagé : servir une vision européenne commune.
Alors travaillez à construire cette vision ambitieuse pour l'Europe, avec des projets à la hauteur ! C'est l'intérêt de l'Europe, et c'est aussi celui de la France ! (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.)