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M. Fernand Siré appelle l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les modalités d'admission aux concours du secteur médico-social (sages-femmes, infirmiers, kinésithérapeutes, puéricultrices, orthophonistes). Les formations à ces métiers sont de plus en plus difficiles et les concours de plus en plus sélectifs, ce qui entraîne un découragement des étudiants en dépit de leur motivation. Le taux d'abandon ou d'élimination pendant les trois ans de formation est de plus de 50 % dans certains IFSI (Institut de formation en soins infirmiers). De nombreux étudiants tentent d'accroître leur chance en passant un maximum de concours, ce qui entraîne des frais onéreux (frais d'inscription, de transports) et conduit inéluctablement à une sélection selon les revenus. Par ailleurs, en dépit de la sélection qu'impose le concours, certaines écoles imposent en plus des redoublements et des classements par listes. Le niveau requis est en vérité, totalement inadapté par rapport aux métiers visés et conduit à une pénurie. Ainsi de nombreux services dans les hôpitaux et les cliniques ne trouvent pas de candidats pour des postes nécessaires mais considérés comme moins gratifiants (en service de gériatrie notamment). De nombreux jeunes font ainsi le choix de se former dans les écoles à l'étranger, en Belgique par exemple où il n'existe pas de concours d'entrée. Aussi, il souhaiterait savoir si le Gouvernement envisage de revoir ses modalités d'admission à ces concours qui ne font que décourager les jeunes à s'orienter dans le secteur médico-social alors que nous manquons de personnel soignant dans notre pays.
15 commentaires :
Le 30/11/2012 à 12:26, bcaplf (sage-femme) a dit :
Monsieur le député,
je me permets d'attirer votre attention sur l'erreur commise dans la rédaction de votre question écrite. Les sages-femmes ne peuvent être associées aux professions que vous décrivez car n'ayant pas les mêmes modalités de recrutement,la même durée de formation ni les mêmes responsabilités! Revoyez vos tablettes et acceptez enfin de considérer les sages-femmes à la hauteur de leurs compétences en vous documentant auprès de notre conseil de l'ordre qui se fera un plaisir de vous détailler tous les éléments de notre profession que vous semblez ignorer. Cordialement,
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Le 30/11/2012 à 12:36, efsnn a dit :
Monsieur le député,
pour devenir sage femme, il faut avoir été classé en rang utile à l'issue des épreuves organisées au cours de la première année des études de santé (PAES). C'est un concours médical préparé notamment par le smédecins, et les dentistes.
Les sages femmes ne s'inscrivent doncc pas comme les infirmiers à différents concours dans différentes villes.
Tant que j'y suis, je dirais comme ma consoeur BCAPLF, que nous n'avons pas les mêmes compétences de les infirmiers, et qu'il y en a juste ras le bol que nous soyons méconnus, maltraités, ignorés par le grand public, nos politiciens et nos institutions.
En attendant le jour où l'on sera reconnu à notre juste valeur,
Cordialement.
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Le 30/11/2012 à 12:46, Anonyme a dit :
Monsieur,
je suis navrée de constater qu'une fois de plus, les sages-femmes sont assimilées aux professions paramédicales. L'accès à la formation des sages femmes en France se fait depuis une dizaine d'année par le concours de PCEM1, aujourd'hui PAES, comme toutes les formations médicales (médecin, dentiste, pharmacien ET sage femme). Je voulais vous rappeler que la profession de sage femme est une "profession médicale à compétence définie".
Je vous remercie de prendre en compte ce point de détail lors de vos prochaines interventions.
cordialement
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Le 30/11/2012 à 13:26, SPG sage-femme a dit :
Monsieur le député,
C est bien aimable à vous de vouloir intervenir en notre faveur, nous les sages-femmes, cependant votre courrier à la Ministre nous dessert plus qu' autre chose. Comme vous l'ont expliqué certaines collègues, nous sommes une profession médicale, et avons pour confrères les médecins et les dentistes. Les sages-femmes doivent suivre 5 ans d' études et non 3 pour etre diplomées. Elles sont compétentes en gynécologie, en obstétrique et en pédiatrie. Leur niveau de compétences, d' obligation de moyens, de responsabilité, n a rien a voir avec celui des professionnels paramédicaux que vous citez.
Comptant sur vous pour rectifier votre courrier au Ministre,
Cordialement
Sophie GP, sage-femme épidémiologiste
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Le 30/11/2012 à 15:32, spg-pfffff a dit :
Monsieur le député,
Si les informations publiées sur wikipédia sont justes, vous êtes médecin géneraliste de formation, vous êtes ou avez été Président de l'Union nationale des professions libérales et celle d'un Centre Départemental des Professions de Santé, Co-fondateur du "Centre 15" des Pyrénées-Orientales, et Vice Président de l'Ordre des médecinsns. Vous me voyez donc stupéfaite que vous nous connaissiez si mal, nous, sages-femmes qui appartenons au même corps de métier que vous. Comment cela se fait-il ?
Cordialement
Sophie GP (encore)
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Le 30/11/2012 à 16:27, Dominique Torralba a dit :
Monsieur Siré bonjour,
Je viens de lire votre question à l'assemblée Nationale et je suis dubitative.
Actuellement présidente de l'URPS Sages-femmes du Languedoc-Roussillon je souhaite vous rencontrer au plus vite.Nous pourrons parler des sages-femmes et de leur taux de chômage actuel notamment.
Cordialement.
Dominique Torralba
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Le 30/11/2012 à 16:37, sage femme chris 27 a dit :
Monsieur le député,
Je crois que vous l'aurez compris, la profession de sage femme est une profession médicale à compétence définie. Par conséquent, nous n'avons pas lieu de faire partie de votre liste!
Je deplore vraiment que pour vous, le niveau requis soit inadapté par rapport au metier visé! Je vous souhaite, Monsieur le Député, de vous retrouver un jour entre les mains du personnel médical ou para médical afin de comprendre jusqu'a quel niveau de compétences on peut descendre! Je n'ai jamais entendu chose pareille...etre trop qualifié??? Si votre vie en depend un jour, vous reconnaitrez qu'etre pris en charge par des gens compétents, qualifiés et sachant réagir en bonne intelligence face à l'urgence, c'est rassurant et c'est ESSENTIEL !
Si besoin, voici le code de déontologie des sages femmes = http://www.ordre-sages-femmes.fr/NET/img/upload/2/1431_Codededéontologiedessages-femmes-versionau19juillet2012.pdf
Bonne lecture,
Cordialement,
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Le 30/11/2012 à 16:52, Pauline 1982 a dit :
Bonjour
Je suis affligée par votre question. Au moins peut-être que si madame la ministre la lit les commentaires ça lui apprendra aussi que nous ne sommes pas une profession paramédicale. Elle qui fait aussi l'amalgame.
Cela fait maintenant 10 ans que le concours d'entree est le même que celui de médecine sans exception.
Notre profession n'est pas aidée et elle est même constamment bafouée. Nous sommes obligés de contrôler tout ce qui se dit.
Et franchement y'en a ras.le.bol.....
Non non je ne suis pas du tout énervée....
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Le 30/11/2012 à 17:50, stephmeslin a dit :
Monsieur le député,
vous êtes bien aimable de vouloir vous préoccuper du sort des sages-femmes, cependant, je vous serais reconnaissante de ne pas assimiler notre profession avec les paramédicaux...
Sage-femme est une profession médicale qui gagnerait à être mieux connue du grand public, ainsi que des institutions, afin de garantir aux femmes et aux nouveaux-nés la prise en charge qu'ils méritent!
Cordialement
Stephanie Meslin
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Le 30/11/2012 à 18:19, Stéphanie Vire a dit :
Monsieur le Député,
Comme vous l'ont déjà fait remarqué plusieurs collègues sages-femmes, le concours est commun avec médecine et dentaire depuis 10 ans. Il est extrêmement regrettable et insupportable qu'une décennie après, notre profession médicale (à compétences définies, mais médicale tout de même)soit encore et toujours considérée comme paramédicale par les institutions et les politiques, nos compétences et nos responsabilités n'étant en rien comparables.
Quand au risque de pénurie de personnel que vous évoquez, ne vous inquiétez pas, elle ne concerne en rien les sages-femmes : nombreuses sont celles à être au chômage, y compris les nouvelles diplômées. Etant donnée la politique de périnatalité menée depuis ces dernières années, cela ne va certainement pas aller en s'améliorant.
Je vous remercie de votre attention et de prendre en compte ces éléments lors de vos prochaines interventions auprès de la Ministre de la santé.
Cordialement.
Stéphanie Vire
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Le 30/11/2012 à 22:15, sophie b (sage-femme) a dit :
Vous êtes député en France??? Parce qu'au cas où vous ne le sauriez pas, ce n'est pas le manque de personnel formé aux différents métiers que vous décrivez qui font défaut; mais plutôt les déficits budgétaires des hôpitaux et autres...qui ne ne permettent pas d'embaucher! Le nombre d’étudiants dans les secteurs médicaux et paramédicaux juste diplômés qui ne trouvent d'emplois à la sortie augmentent de plus en plus...
Même si cela vous a déjà été écrit, la profession de sage-femme est une profession MÉDICALE indépendante avec un droit de prescription et des responsabilités médicales; avec une formation durant 5 ans après le bac en passant par la première année de médecine!
Merci!
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Le 30/11/2012 à 22:31, stephanie541 a dit :
Combien d'années d'éudes avez vous fait pour ne pas savoir ce qu'est une sage femme et ne pas reconnaître celles qui vous ont fait naître et continuent à fairenaître les enfants français ? Je suis déçue par vous les politiciens, ignorants et imbus de vous mêmes, vous meconnaissez votre propre population,vos propres institutions, vraiment vous êtes en dessous de tout.
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Le 01/12/2012 à 10:06, Sylvie 1912 a dit :
Je suis consternee par le niveau d'une intervention de la sorte emanant d'un elu republicain et de surcroit medecin .ignorant totalement le mode de recrutement des professions de sante et interpellant le ministre de la sante sans savoir de quoi il parle .comme cela a deja ete dit les sages femmes sont une profession medicale recrutees par le concours communs aux medecins odontologistes et pharmaciens . Par ailleurs il serait grand temps de s e mettre à jour sur la situation demographique des professions de sante . : les restructurations hospitalieres ont entraine une diminution des postes .parallellement à cela le discours irresponsables de certains elus ont entraine une augmentation des numerus clausus conduisant des professions de sante vers pole emploi . Non seulement les hopitaux n'ont aucune peine à recruter mais en ce qui concerne les infirmiers ils ya 10 demandes pour un poste . La precarite s'installe. Concernant les sages femmes recrutees par le concours medecine limmense majorite de nouvelles promotions ne trouvent pas de travail et pointent à pole emploi . Il faudrait avant de faire des interventions inconsequentes etre en phase avec la realite du terrain . Les elus de la nation sont retribues avec des deniers publics . Ils votent les lois . Il faut donc quils maitrisent un minimum les dossiers sur lesquels ils interviennent . 15 ans de retard sur la situation reelle des professionnels de sante ça commence à fairebeaucoup . on ne s'etonne pas de la situation dramatique de la france avec une telle meconnaissance des dossiers
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Le 01/12/2012 à 13:13, cecilesf a dit :
Monsieur le député,
merci de bien vouloir laisser les sages-femmes à leur place c'est à dire parmi les professions médicales. En effet nous ne sommes pas sélectionnées par un concours paramédical comme vous le dites mais par un classement utile à l'épreuve de la première année de Médecine que, de par votre profession vous connaissez bien. A cette année nous rajoutons 4 ans d'études soit 5 au total et non trois comme vous l'indiquez.
Avant de poser de telles questions, vérifiez vos informations.
Ceci dit, je ne vous jette pas la pierre, quand on voit que la ministre elle même, dans des interventions télévisées range la sage-femme dans les paramédicales... c'est dire le sérieux qu'elle apporte à son travail!
Je vous remercie de votre attention pour vos prochaines interventions, profitez en peut-être pour informer la ministre ça nous sera utile.
Cordialement.
Cécile ROBIN
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Le 01/12/2012 à 14:36, martine desmares a dit :
Monsieur le député
Pourriez vous utiliser votre énergie pour apporter un soutien à la revalorisation des sages femmes prévues dans les deux ministères précédents auxquels vous apportiez votre soutien . En effet la profession MEDICALE de sage femme, longuement discriminées au sein des carrières médicales, se doit voir enfin prise en compte, afin de favoriser comme vous le souhaitez les carrières de la santé. La prévention passe par les sages femmes en périnatalité, soutenue par les professions para médicales que vous énumérées. Mais notre cursus revu dans le cadre du projet européen LMD, laisse pour le moment la profession dans un profond désarroi. Vous nous donnez l'occasion d'attirer l'attention sur cette différence fondamentale de recrutement. puisse votre question ouvrir le dialogue attendu et promei depuis 2010 dans la FPH.
Respectueusement
Martine Desmares
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