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Isabelle Le Callennec
Question N° 13617 au Ministère des solidarités (retirée)


Question soumise le 18 décembre 2012

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Mme Isabelle Le Callennec attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la demande de revalorisation salariale des sages-femmes. Alors que les sages-femmes accomplissent des missions d'une importance particulière auprès des femmes allant ou venant d'accoucher, elles s'estiment oubliées des dernières revalorisations salariales de la fonction publique hospitalière. Il semblerait en outre qu'aucune négociation ne soit en cours actuellement avec le ministère, ce dernier ne répondant pas à leurs demandes de rendez-vous. Elle demande comment le Gouvernement compte donner suite aux attentes des sages-femmes et selon quel calendrier.

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3 commentaires :

Le 22/12/2012 à 08:05, martine desmares a dit :

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Merci Madame la député d'entendre enfin l'appel et l'épuisement des professionnelles. Pour compléter votre demande , je vous adresse notre appel : Lettre ouverte à Mr le premier ministre Jean Marc Ayrault

A Me la ministre de la santé, Marisol Tourraine

Sans sages femmes, pas de prévention !

Le BLUES DES SAGES FEMMES !

La sage-femme ne serait-elle que « petite main » pendant l'accouchement ?

Non ! Sa place est prépondérante dans le milieu de la gynécologie et de l'obstétrique et sa présence garantit le maintien en santé de la mère et de l’enfant, première mission recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé. Elle favorise l’accès à la parentalité à tous les usagers qui construisent une famille, en cela son rôle de prévention est fondamental : fondement de la société et des rapports humains qui auront une incidence sur la vie entière.

Rappelons tout d'abord que la sage-femme est diplômée d'Etat, diplôme délivré après cinq années d'études post-baccalauréat : la première année étant commune aux différentes professions de santé (médecin, dentiste, pharmacien) et soumise à un numérus clausus.

Par ailleurs, la sage-femme peut exercer dans différentes structures : en hôpital public ou établissement privé, en libéral (profession libérale la moins bien rémunérée), au sein des centres médico-sociaux de la fonction publique territoriale, maintenant la fonction de Protection maternelle et infantile (PMI). Elle exerce aussi dans des centres de planification, d’orthogénie, de Procréation médicale assistée, où ses compétences en échographie lui permettent d’exercer en collaboration avec les médecins le diagnostic de grossesse, et d’accompagner le déroulement et le choix des femmes. Les fonctions d’enseignantes s’imposent pour la transmission professionnelle et l’encadrement permet l’harmonisation des pratiques et la mise en marche des politiques de santé telle que la loi HPTS l’expose pour réguler les politiques publiques. Ses compétences sont donc, à la fois, vastes et ciblées en gynécologie, obstétrique et pédiatrie.

Dans le cadre de la grossesse

La sage-femme prend en charge la future mère dès qu'un test de grossesse est positif. Elle assure le suivi obligatoire qui comprend la déclaration de naissance, les 7 examens prénataux ainsi que les prescriptions des examens biologiques du suivi de grossesse. La rencontre précoce des couples permet d’accueillir leur parole et de mesurer les vulnérabilités qui les touchent : conduites à risque pour l’enfant dont tabac, addictions, ou violences familiales. Mais aussi isolement, précarité financière qui peut aggraver la précarité psychique, discrimination professionnelle, stress. Les retards de croissance, comme les accouchements prématurés découlant souvent de ces situations, elles doivent éveiller l’attention des professionnelles que nous sommes à visée de PREVENTION.

Elle est à même de traiter les maux inhérents à la grossesse (nausées, reflux gastrique, constipation, anémie, infections vaginales, infections urinaires, etc.) En conseillant sur hygiène de vie et diététique ( IMC et pathologies sont liés), en respectant la réduction des prises médicamenteuses, et en informant sur les risques d’automédication, son rôle en économie de santé publique est majeur. Garant de la physiologie, elle est formée à dépister les pathologies de grossesse (diabète, hypertension, etc.). Dans ce cas, elle adressera la patiente à un gynécologue obstétricien, avec qui elle travaillera en collaboration pour le suivi de cette patiente dite "à risque".

Dans sa mission complémentaire d'accompagnement des couples, la sage-femme est également là pour préparer les futurs parents à l'arrivée de l'enfant, et assure des cours de préparation à la naissance et à la parentalité. Ce projet majeur fait l’objet d’une démarche politique de prévention précoce et protection de l’enfance, qui se conçoivent en amont de la scolarité.

Des évaluations permettent la mise à jour du rôle crucial des sages femmes comme premier référent dans la prévention, l’Europe parie sur un partenariat : Une femme , une sage femme.

Au moment de la naissance

Elle veille aussi à la prise en charge du travail, de l'accouchement, et de la même façon, elle travaillera là, en collaboration avec l'obstétricien en cas de pathologie détectée. Elle prendra enfin en charge le nouveau-né à la naissance, réalisera son premier examen et le suivi post natal. Les sages-femmes réalisent 80% des accouchements seules.

L’accueil respectueux du bébé, qui fait l’enfant sujet en devenir et non objet de la science, regarde au plus près notre profession. Le plan de périnatalité 2005-2007 portait en lui, la marche d’une évolution certaine : mettant l’autonomie du couple, soutenue par la sage femme et les relais du réseau de soins au cœur des pratiques.

Le rôle prépondérant de la sage-femme dans les suites de naissances, se joue autant sur le plan médical, pédiatrique que psychologique. Consciente des enjeux du Plan Nutrition Santé elle oriente une réflexion sur le type de nourrissage choisi : allaitement artificiel ou au sein. Elle favorise le respect des rythmes du bébé, et soutient les parents quand des obstacles sont survenus, empêchant la première rencontre.

Si l'accouchement s'est bien passé, elle assure la visite post-natale, l'examen gynécologique qui a lieu six à huit semaines après l'accouchement. Le suivi mère enfant et la prise en charge vaccinale préventive font l’objet de toute son attention dès le retour précoce.

Elle réalise également la rééducation périnéale des suites d'un accouchement, et peu importe l'âge de la patiente.

Nouvelles compétences

Depuis 2009, la sage-femme assure les suivis gynécologiques de prévention : prescription de contraception, pose de DIU (les "dispositifs intra-utérins", autrefois appelés "stérilets"), réalisation du frottis cervico-vaginal, examen des seins chez toute femme en bonne santé. Ici aussi, en cas de pathologie gynécologique ou cancéreuse, elle passera la main.

En 2011, les sages-femmes se sont mobilisées pour obtenir l'ouverture de négociations sur la revalorisation de leur métier et dénoncer leurs conditions d'exercice .Les négociations sont toujours au point mort. En 2010, en vue de la réingénierie des métiers, une convention a été signée garantissant dans la fonction publique une revalorisation de toutes les catégories. Les sages femmes, dernier maillon de la catégorie A, ont vus les IADES et IBODES revalorisés en juillet 2012, qu’en est-il pour notre profession ?

Les sages-femmes souffrent de ce manque de considération, de reconnaissance par rapport à la hauteur de leur niveau de formation et de responsabilité. Une sage-femme dans le secteur public est payée moins de 1700 euros nets avec des jours et des nuits et au moins un week end sur deux en début de carrière, pour donner la vie, assurer le suivi des mamans et des bébés et être aux yeux de la loi responsable devant les tribunaux.

Aujourd'hui trop de sages-femmes sont inscrites à pôle emploi, alors même que les couples sont abandonnés dans les salles de naissance en trop grande activité. Les regroupements ont précarisé le confort, la sécurité et l'humanité prônée par les plans de prévention.

Les conditions d'exercice ne permettent pas un suivi respectueux des usagers, elles ne peuvent plus travailler et accompagner en toute sécurité. Cette profession fortement féminisée a subi historiquement une forte discrimination, au regard des autres professions médicales. Un rattrapage de cet écart s’impose et en urgence.

Alors que des dates sont prises pour les négociations des cadres de santé, nous espérons que les négociations entre les syndicats des sages-femmes et le ministère de la santé reprennent rapidement pour que les sages-femmes aient dans le système de santé français, la place légitime qu'elles méritent.

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Le 22/12/2012 à 20:18, SF libre a dit :

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Madame, Monsieur

La profession de sage-femme, exsangue, souhaite vous alerter et solliciter votre soutien au sujet de la situation dramatique dans laquelle elle se trouve actuellement.

Voici des informations concernant le mouvement de protestation qui s'amplifie au sein de la profession de sage-femme, pour les raisons suivantes principalement :

-non reconnaissance d'un diplôme de haute technicité médicale à sa juste valeur (bac+ 5 : PACES + 4 années d'école de Maïeutique) Et difficultés à la mise en place d'une universitarisation autonome de la formation initiale ( l'expérimentation marseillaise étant pourtant une réussite)

-méconnaissance de la profession par les usagers ET les pouvoirs publics (Notre ministre Madame TOURAINE nous comparant aux aides-soignantes, par exemple)

-chômage alors que la profession devrait être premier recours dans le suivi des femmes, et malgré tout augmentation incontrôlée du numerus clausus, ce qui paupérise la profession à grande vitesse.

-difficultés croissantes pour soigner convenablement et humainement nos patientes dans les structures hospitalières deshumanisées , protocolisées à outrance, ou le cas individuel n'a plus sa place, ou la femme est traitée comme une marchandise, un ventre à vider. En France, les indicateurs de morbimortalité périnatale sont très mauvais au vu de notre niveau de développement.

-plus bas revenu de toutes les professions de santé libérales (y compris paramédicales) pour des charges de plus en plus lourdes au regard de nos responsabilités professionnelles élevées.

- titre IV de la FHP: assimilation aux professions paramédicales, grilles salariales bloquées bien en deça de ce que nos compétences méritent et demande sans cesse refusée du statut PH: des sages-femmes débutantes Bac+5 gagnent moins qu'une auxiliaire de puériculture (6 mois d'étude sans le bac) en fin de carrière !!!

-Fraude organisée par les hôpitaux , menaces, pour que les sages-femmes cotent en CCAM (médecin) et non en NGAP (cotation des sages-femmes et des auxiliaires médicaux) les actes d' accouchements, qu'elles pratiquent pourtant en toute autonomie (près de 80% des accouchements normaux !!!!) à l'heure où l'on parle de « fraude à la sécu », celle-ci en est une magnifique !!!

-Refus d'accès à la CCAM, que les dentistes, profession médicale à compétence définie, exactement comme les sages-femmes, viennent pourtant d'obtenir.

-Burn out de la profession, pressions hiérarchiques, menaces et harcèlements divers, négation de l'indépendance de la profession de sage-femme en particulier dans le secteur privé, mais aussi dans les hôpitaux ( où parfois la profession est contrainte de dépendre de la Direction des Soins Infirmiers au lieu de la Direction des Affaires Médicales ), heures supplémentaires non payées non récupérées, réduction des effectifs(codage des accouchements en CCAM = invisibilité de l'activité sage-femme = réduction de postes),accidents mortels en sortie de garde, fermeture des maternités de proximité, usines à bébés, fautes professionnelles par épuisement, deshumanisation des patientes et des soignants, tandis que les jeunes sages-femmes juste diplômés pointent à pôle emploi ....

-500.000 infirmières, 200.000 médecins, 23.000 sages-femmes ...... quand 20% de notre profession manifeste, ce sont malheureusement "seulement" 4500 personnes dans la rue : personne n'en parle, même pas une seconde aux journaux télévisés nationaux, et pendant ce temps ON CREVE.

Et nos patientes en crèvent aussi, de soins mécaniques, d' inhumanité, de manque d'attention, de manque de conseils parce que la sage-femme a 5 patientes en travail à gérer plus les paperasseries et qu'elle n'a même pas le temps de manger ni même d'uriner pendant sa garde de 12h ......

combien d'accouchements sur les routes de France, dans le parking de la mater, d'heures à attendre sur un brancard qu'on en foute une autre dehors avec son bébé de 2 jours parce qu'il n'y a pas de place,

mais "heureusement" maintenant, on oriente vers la sage-femme libérale la plus proche en postnatal : c’est le dispositif PRADO, applicable uniquement pour les femmes qui finalement en ont peut-être le moins besoin : celles qui vont bien , ont accouché normalement d'un bébé en bonne santé ... et les autres ???

QUID en anténatal ? celle qui part sur la route et qui accouche dans la voiture, sait elle que les sages-femmes, ça existe ? qu'une sage-femme est compétente pour pratiquer un accouchement, même difficile, qu'elle sait réanimer un nouveau-né en détresse?

Qu'il existe des sages-femmes orthogénistes qui pourraient, par leurs hautes compétences, pallier au manque de centres d'IVG en France si on leur laissait davantage d'autonomie ? des SF échographistes? sexologues ? spécialistes en parentalité ? acupuncteurs ? homéopathes ? sophrologues? haptothérapeutes ? etc etc ....

Les femmes connaissent elles les compétences des sages-femmes libérales , prêtes à les suivre et les accompagner dignement et efficacement tout au long de leur vie génitale, dans les bons et les mauvais moments, confidentes, soignantes, premier recours ? NON, ELLES NE LES CONNAISSENT PAS, ou mal ("c'est la dame qui est là , le jour de l'accouchement , pour me dire de pousser") (cf étude du CNSF)

Pourquoi n'y a t il pas de sages-femmes dans les SMUR, par exemple ?

Pourquoi empêche-t-on l'ouverture des maisons de naissances, qui donnent de si bons résultats dans d'autres pays européens alors qu'en France on crie à l'incompétence et au non-sens médical ? Nous sommes pourtant bien mauvais élèves, nos indicateurs de morbi-mortalité périnatale sont mauvais, malgré ("à cause de") notre hypermédicalisation "à la française".

Avec un taux global d'environ 3,8 décès avant un an pour 1000 naissances vivantes, la mortalité infantile reste stable en France alors qu'elle recule dans d'autres pays européens. Notre pays est ainsi passé du septième rang européen en 1999 au vingtième (sur 30 pays) en 2009 au classement des plus faibles taux de mortalité infantile ( source : Site officiel Périnatalité)

Pourquoi les usagers ne sont pas informés de notre existence et de nos compétences ?

Pourquoi nos dirigeants ne font ils pas le choix raisonnable de mettre en avant un professionnel qualifié et peu onéreux pour les soins génésiques de premier recours, comme elle le fait pour d'autres spécialités ? Et ce malgré le rapport 2011 de la Cour des Comptes préconisant très clairement de remettre les SF au coeur du système de soin des femmes, en premier recours)

QUI a interêt à nier nos compétences et à nous faire passer pour des sorcières du moyen âge qu'il faut à tout prix brûler, ou pour des matrones bien braves mais sous qualifiées ?

A qui profite le crime ?

Non, le monde des sages-femmes, n'est pas rose-bonbon, empli de areuh-areuh et babillages débilitants ! Qu'on cesse de traiter le monde de la naissance comme le pays des Bisounours, tout beau tout propre , en rose et bleu : ce n'est absolument pas le reflet de la réalité, et c'est une INSULTE faite aux femmes !!!

MERCI de votre attention, MERCI de faire entendre notre voix, et par la nôtre, celle des millions de femmes qui ont droit sans le savoir et en ACCES DIRECT et remboursé, à des soins de proximité, de qualité, empathiques et respectueux, et à coût abordable.

Sans sages-femmes, le système de santé périnatale est en grand danger !!!

MERCI DE RELAYER NOS ACTIONS !!!!!

Car avec c'est avec VOTRE AIDE notre profession pourra enfin sortir de l'ornière.

Demandez à vos mamans : tous et toutes avons été mis au monde avec l’aide d’une sage-femme.

On vous a aidés à naître : aidez-nous à nous faire reconnaitre !

Vos sages-femmes

21/12/2012

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Le 22/12/2012 à 20:20, SF libre a dit :

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Lettre des sages-femmes à Marisol Touraine, Ministre de la Santé

Madame la Ministre de la Santé,

Nous, sages femmes, pouvons affirmer que nous avons aidé à naître ou fait naître la grande majorité des Français, que nous le faisons souvent sans compter nos heures, de jour comme de nuit…

Peut être avez-vous eu affaire à nous ?

Or, connaissez- vous vraiment notre profession ?

Savez- vous que nous sommes une des 4 professions médicales, que notre diplôme d’Etat est obtenu au bout de 5 années d’études dont la première (PACES) est donc commune aux médecins, chirurgiens- dentistes et pharmaciens ?

Savez- vous que nous avons un droit de prescription de plus en plus large?

Savez- vous que nous réalisons 80% des accouchements sans gynécologue obstétricien ? Mais à cause des fraudes hospitalières, l’activité des sages femmes est invisible car l’acte n’est pas coté en NGAP, mais en CCAM (non accessible aux sages femmes) donc comme étant réalisé par un médecin car rapporte plus à l’hôpital….

Savez- vous que notre profession est à risque médico- légal majeur ? (mêmes risques civils et pénaux que les gynécologues obstétriciens et pédiatres), que nous tenons chaque jour des vies entre nos mains ? (réanimation des nouveau-nés, prise en charge des hémorragies de la délivrance,…)

Savez- vous que nous réalisons depuis la loi HPST du suivi gynécologique, s’ajoutant aux consultations pré et postnatales déjà acquises tout comme les médecins généralistes et les gynécologues ?

Que nous pratiquons les échographies prénatales, suite à une formation universitaire supplémentaire, tout comme les radiologues et gynécologues?

Savez- vous que nous sommes la profession de santé en libéral la moins rémunérée ? Que certaines sages femmes sont prêtes à demander le RSA ?

Savez- vous qu’aujourd’hui les sages femmes sont inscrites à pôle emploi où on leur propose de travailler dans la restauration rapide ou la manutention ?

Sachant cela, vous comprendrez mieux que

Devant :

L’oubli de notre rôle médical (rôle à la fois pédiatrique, obstétrico- gynécologique, urgentiste de première intention,…) si souvent assimilé aux infirmiers!

La stagnation du dossier sur la formation universitaire autonome des sages femmes… (l’exemple de l’école universitaire de maïeutique Marseille montre que c’est possible !)

Le manque complet de respect et de reconnaissance de notre profession !

Les heures supplémentaires non payées…

Notre encadrement qui se plie aux demandes de la direction des soins infirmiers dont nous sommes indépendants !!!

La diminution des moyens humains et matériels pour une prise en charge en toute sécurité de nos patients

Devant nos salaires ridicules !

Devant la demande des femmes et des couples désireux d’un accompagnement humain et non à « la chaîne !! »

Devant cet état de fait que sans action rapide notre profession se retrouve dans une situation extrêmement difficile (chômage, précarité) !!!

NOUS VOUS DEMANDONS

De diminuer immédiatement le numerus clausus de façon significative

De répondre aux nombreuses demandes de contact de nos organisations syndicales ainsi que la coordination pour une revalorisation et une cohérence de nos actes

De reprendre notre dossier avec les responsables syndicaux sur la sortie du titre IV de fonction publique et de revoir notre grille salariale

De promouvoir les sages femmes comme praticiennes de premiers recours dans le suivi de grossesse

De stopper les actes de fraude à Sécurité Sociale et permettre aux sages femmes d’accéder enfin à la CCAM

Une intégration universitaire à part entière des études de sages femmes

C’est pourquoi, à quelques jours de Noël, nous vous adressons quelques colis, chacun à notre manière pour attirer votre attention, afin de vous aider à vous souvenir de ce qui était « le plus beau métier du monde ».

Quand la profession suffoque, les familles souffrent….

La grève illimitée des sages femmes s’impose si les mesures nécessaires ne sont pas prises dans les plus brefs délais!

La profession sage femme

21/12/2012

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