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M. Gilles Lurton interroge M. le ministre de l'économie et des finances sur les dispositifs de soutien à la création d'entreprises. Avec 549 805 entreprises créées en 2011, la France est première au classement des pays européens en nombre de créations annuelles. Les auto-entrepreneurs sont à l'origine de 53 % de ces créations. Toutefois, ces créations ont une pérennité limitée : 66 % des entreprises créées en 2006 étaient toujours en activité en 2009 et elles sont seulement 52 % après 5 ans d'activité. Un rapport d'évaluation de la Cour des comptes sur les dispositifs de soutien à la création d'entreprises pointe un pilotage insuffisant et une gouvernance déficiente en ce domaine. En effet, si les pouvoirs publics nationaux et locaux mettent en œuvre de nombreux dispositifs à la création d'entreprises, ils se font sans cohérence suffisante et sans vue d'ensemble de leur efficacité. Il apparaît également que les moyens déployés, nationaux ou locaux, ne sont pas répartis de manière équilibrée entre les trois types de créateurs d'entreprises que sont les chômeurs (1,6 milliards d'euros), les créateurs classiques (252 millions d'euros) et les innovants (267 millions d'euros). Les aides sont en outre concentrées sur la phase de création plutôt que sur le développement des entreprises malgré leur faiblesse à ce moment-là. Pour améliorer la situation, il conviendrait de donner la priorité aux aides qui bénéficient à tous les créateurs et à l'accompagnement. Aussi, la Cour des comptes propose d'accorder la priorité aux aides qui peuvent bénéficier à tous les types de créateurs, en particulier aux dispositifs de prêts d'honneur et de garanties des prêts bancaires. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer la position du Gouvernement à ce sujet.
1 commentaire :
Le 14/06/2013 à 15:13, Serge COQUARD (L'accompagnement des créateurs et repreneurs de T.P.E) a dit :
Monsieur le député,
Certes, il faut développer les créations et/ou reprises d'entreprises
Mais le constat pour une grande majorité des TPE est négatif, très peu s'en sortent, très peu perçoivent l'équivalent du Smig et on les retrouve dans les couloirs des tribunaux de commerce pour la déclaration de cessation de paiement qui résulte pour beaucoup à des graves ennuis personnels et financiers.
Pourtant, il existe des moyens simples et efficaces qui répondent aux attentes et aux besoins de ces nouveaux entrepreneurs. Encore faudrait-il trouver des gens motivés pour comprendre que le moment est venu de mettre en place les stuctures pour aider ces gens à bien respecter les règles essentielles !
Pour ma part, j'étais le seul en France à suivre ces entreprises par accompagnement le temps nécessaire et les résultats ont tous été favorables, aujourd'hui, je suis retraité ... Mais prêt pour former des personnes au sein des CCI et CMA pour transmettre ce "savoir", ça ne coûterait rien ....
Vous savez, l'enfant qui sort du ventre de sa mère ne sait pas marcher, il lui faut du temps et un apprentissage .... C'est pareil pour une nouvelle entreprise.
Bien à vous.
Serge COQUARD
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