Élie Aboud
Question N° 28532 au Ministère des affaires étrangères (retirée)
Question soumise le 4 juin 2013
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question aura une réponse
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M. Élie Aboud alerte M. le ministre des affaires étrangères sur l'utilisation d'armes chimiques dans le conflit syrien. En effet, selon l'édition du 27 mai 2013 du quotidien Le Monde, les forces gouvernementales, fidèles au régime de Bachar el-Assad, auraient utilisées des armes chimiques au cours d'affrontements avec l'armée syrienne libre (ASL) combattant au nom du Conseil national syrien. Si l'information venait à être vérifiée, cela constituerait une grave violation du droit international, notamment de la convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC). Ces actes, s'ils sont prouvés, doivent être condamnés avec la plus grande fermeté. La France, membre permanent du conseil de sécurité à l'ONU doit faire entendre sa voix et être force de propositions. Ces excès ne pouvant pas rester sans conséquence, il lui demande donc de bien vouloir lui confirmer la position de la France dans ce domaine.
1 commentaire :
Le 12/06/2013 à 00:32, chb17 a dit :
Des armes chimiques "auraient été utilisées" par le régime.
Comme en Irak ?
Avec autant de victimes-de-son-propre-peuple qu'en Libye, où nos bombes humanitaires ont détruit et tué bien plus que le régime ?
"Ces excès ne pouvant pas rester sans conséquence" que mentionne la question ne s'appliquent pas au régime syrien, tant que nos alliés eux-mêmes se rient de nos "preuves" d'usage du sarin.
Nous savons que les amis qataris et leur mercenaires terroristes subissent de cuisants revers. Nous savons que le "dictateur" al Assad est populaire, et qu'il progresse militairement. Nous savons que L Fabius n'a pas ni n'aura les moyens de garantir un usage limité des armes qui seraient livrées aux insurgés : ce sont plutôt les excès du Ministre qu'il conviendrait de déplorer. Ce sont les propositions de la France qui ont des conséquences graves pour la paix au Moyen-Orient.
S'appuyant sur des insinuations (barbouzeries?) et sur une propagande éculée du style Bachar-va-tomber, la proposition de notre "diplomatie" est, depuis des mois, de mettre de l'huile sur le feu, de favoriser un plus grand chaos, de repousser encore les négociations. C'est une attitude criminelle, et le fait que la majorité de gauche l'entérine ne promet pas un avenir de roses et de miel aux syriens. Notre alignement confirmé sur la très cynique OTAN garantit le contraire.
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