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M. Matthias Fekl attire l'attention de Mme la secrétaire d'État, auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion, sur les conditions requises pour pouvoir bénéficier d'un départ à la retraite anticipée lié au handicap. La loi portant réforme des retraites adoptée en 2013 a modifié les possibilités de départ à la retraite anticipée pour handicap notamment en supprimant le critère de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé à compter du 31 décembre 2015 et en abaissant à 50 % le taux d'incapacité exigé. Cette mesure a pour objectif de permettre à un plus grand nombre de personnes de pouvoir bénéficier d'un départ à la retraite anticipée. En effet, le critère de la « RQTH » semblait peu adapté car il pouvait empêcher ceux qui n'en bénéficiaient pas, alors même qu'ils pouvaient être invalides, de pouvoir y prétendre. Toutefois, en dépit de cette évolution, il paraît que l'exigence d'une durée minimale de cotisation toutes bases confondues depuis la reconnaissance du handicap peut exclure du dispositif les personnes dont l'invalidité a été reconnue tardivement dans leur carrière. Il souhaiterait savoir quelles mesures complémentaires peuvent être envisagées.
1 commentaire :
Le 11/10/2014 à 20:14, PINNA (Travailleur handicapé) a dit :
Evidemment, les plus faibles sont ceux à qui l'ont pense en dernier. Les nouveaux critéres de départ en retraite anticipée pour handicap, ne veux plus rien dire du tout, et de plus même la notion d'inaptitude au travail pour handicap, n'est plus un critère qui favorise le départ anticipé (peut être vous attendez nous que nous soyons tousmort) cela ferait de sacrées économies, pour cette gouvernance....
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