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M. Jean-Jacques Candelier interroge Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur l'application de la laïcité dans les établissements d'enseignement privés. D'après la réponse à la question écrite du 1er octobre 2013, relative à l'organisation d'examens au sein d'établissements privés et dont la réponse a été publiée le 30 décembre 2014, « il a été recommandé aux recteurs de demander à ces établissements d'ôter ou de masquer tout signe religieux ostensible, pendant la durée des épreuves, dans les locaux accueillant les candidats aux examens ». Il lui demande si cette recommandation ne doit pas être transformée en obligation.
Cette question n'a pas encore de réponse.
1 commentaire :
Le 30/04/2015 à 15:36, laïc a dit :
On se demande en quoi le fait de porter un signe religieux ostensible pourra empêcher le candicat de composer librement...ou d'être une gêne pour quiconque. Rappelons qu'aucune discrimination religieuse ne peut être exercée contre un candidat à la fonction publique, et quoi de plus discriminant que de refuser à un candidat le droit de concourir en raison de son appartenance religieuse, réelle ou supposée (telles sont les adjectifs employés par le code pénal). Donc ce serait bien que M. Candelier n'abonde pas dans le sens de ceux qui malmènent la laïcité en lui attribuant un rôle et une définition qui sont attentatoires aux valeurs et lois de la république, et en définitive à la vraie laïcité. Il serait tout à fait légal qu'un candidat ainsi discriminé porte plainte pour entrave au droit de concourir si une telle recommandation était appliquée, ou soit transformée en loi. Seuls les signes politiques doivent être interdits, et dans ce cas seul le voile islamique serait concerné, dans le sens où la séparation en islam entre le politique et le religieux n'est pas nette, et que l'on peut voir dans le voile islamique autant un signe politique que religieux.
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